Fidèles au poste, nous serons à La Villette au PSL du 3 juin 2023 pour accueillir les curieux·ses des Fournisseurs d’Accès Internet citoyens, discuter neutralité du net, protection de la vie privée, données personnelles, et bien sûr auto-hébergement en présentant et aidant à l’installation de briques internet. Venez nous rencontrer !
Infos pratiques
Samedi 3 juin 2023, de 14 h à 18 h À la Cité des sciences et de l’industrie (au Carrefour numérique² à l’étage −1) 30, Avenue Corentin Cariou — 75 019 Paris Métro Porte de la Villette
Si vous voulez participer au before et/ou à l’after, toutes les infos sont ici : https://premier-samedi.org
Patrick Breyer est un député européen membre du Parti Pirate qui représente les oppositions au règlement Chat Control.
Avertissement Cet article parle d’abus pédosexuels.
Note de traduction : “Chat Control” ou “Chat Control 2.0” est le surnom donné à la proposition de règlement européen qui cherche à généraliser l’analyse automatisée des conversations numériques privées à des fins de détection de contenu pédopornographique (aussi appelé “CSAM” ou “CSEM” pour “Child Sexual Abuse/Exploitation Material”) ou de corruption de mineur (“child grooming”) à l’ensemble des opérateurs de services de messageries. Le nom officiel de cette proposition est “Proposal for a Regulation laying down rules to prevent and combat child sexual abuse”.
Chat Control : La fin de la vie privée dans nos conversations numériques
L’Union européenne voudrait obliger les opérateurs de services de messagerie à chercher de manière automatique les contenus suspects dans les conversations et messages privées ainsi que les emails.
L’objectif déclaré : lutter contre les contenus pédopornographiques (“CSEM”).
Leur solution : la surveillance de masse par la lecture et l’analyse automatique de chaque message envoyé en temps réel, sonnant la fin du secret des correspondances numériques.
Parmi les autres conséquences (qui seront tout aussi inefficaces) de cette proposition de règlement figurent : les blocages réseaux, le filtrage des fichiers privés dans le cloud, la vérification obligatoire de l’âge des utilisateurs mettant fin aux communications anonymes, la censure dans les magasins d’applications, et l’exclusion des mineurs du monde numérique.
Un règlementautorise actuellement les opérateurs de scanner les communications sur la base du volontariat (surnommé “Chat Control 1.0”). Aujourd’hui, seuls quelques services étasuniens non chiffrés comme Gmail, Facebook/Instagram, Skype, Snapchat, les emails iCloud et le tchat XBox inspectent volontairement les communication privées (plus de details ici). La Commission européenne prédit une multiplication par 3,5 fois du nombre de signalements automatiques suite à la l’implémentation de la proposition Chat Control 2.0 (par 354%).
Voici ce que la proposition implique réellement :
Propositions Chat Control
Conséquences
Sont envisagées : la surveillance des conversations, le blocage réseau, la vérification obligatoire de l’âge pour les applications de communication ou de stockage, la vérification de l’âge pour les magasins d’applications et l’interdiction pour les mineurs d’installer de nombreuses applications.
Les services de communication concernés incluent la téléphonie, les courriers électroniques, les messageries, les conversations (y compris dans les jeux, sur les applications de rencontre, etc.), la visioconférence
Le texte, les images, les vidéos et la parole pourront être analysés
Les services de messagerie chiffrés de bout en bout ne sont pas exclus du champ d’application
Les opérateurs de services de messagerie chiffrée de bout en bout devront analyser les messages sur chaque smartphone (analyse côté client) et en cas résultat de recherche positif, signaler le message à la police.
Les services d’hébergement concernés incluent l’hébergement web, les réseaux sociaux, les services de streaming vidéo, l’hébergement de fichiers et les services cloud.
Même le stockage personnel qui n’est pas partagé, comme le service iCloud d’Apple, seront soumis à une analyse automatisée
Les services qui sont susceptible d’être utilisés pour du contenu illégal ou de la corruption de mineurs devront obligatoirement analyser le contenu des communications personnelles et les données stockées sans besoin de justification et ce de manière généralisée
Étant donné que n’importe quel service peut potentiellement être utilisé à des fins illégales, tous les services seront donc dans l’obligation de déployer la surveillance automatisée des communications numériques.
L’autorité du pays d’établissement de l’opérateur est tenue d’ordonner la mise en place d’un système de surveillance automatisée des communications.
Aucun modalité de mise en application du règlement Chat Control n’est définie.
Chat Control implique des recherches automatisées d’images et de vidéos pédopornographiques connues. Les messages/fichiers suspects seront signalés à la police.
Selon la police fédérale suisse, 80% des signalements qu’elle reçoit (généralement basés sur la méthode de hachage) ne sont pas pertinents d’un point de vue pénal. En Irlande, seuls 20% des signalements NCMEC reçus en 2020 ont été confirmés comme étant du contenu pédopornographique.
Chat Control implique des recherches automatisées d’images et de vidéos pédopornographique pas encore connues. Les messages/fichiers suspects seront signalés à la police.
La recherche automatique de représentations d’abus est une procédure expérimentale faisant appel à l’apprentissage automatique (“intelligence artificielle”). Les algorithmes ne sont pas accessibles au public et à la communauté scientifique, et le projet ne prévoit aucune obligation de divulgation. Le taux d’erreur est inconnu et n’est pas limité par le projet de règlement. On peut supposer que ces technologies donnent lieu à des quantités massives de fausses déclarations. Le projet de législation autorise les opérateurs à transmettre à la police des signalements automatiques sans qu’ils soient vérifiés par des humains.
L’analyse automatisée des conversations implique des recherches automatisées pour détecter d’éventuelles pratiques de corruption de mineurs. Les messages suspects seront signalés à la police.
La recherche automatique de corruption de mineurs est une procédure expérimentale qui fait appel à l’apprentissage automatique (“intelligence artificielle”). Les algorithmes ne sont pas accessibles au public et à la communauté scientifique, et le projet ne contient pas d’obligation de divulgation. Le taux d’erreur est inconnu et n’est pas limité par le projet de règlement. On peut supposer que ces technologies donnent lieu à un grand nombre de fausses déclarations.
Les services de communication susceptibles d’être utilisés à des fins de corruption de mineurs (donc tous) doivent vérifier l’âge de leurs utilisateur·ices.
Dans la pratique, la vérification de l’âge implique une identification complète de l’utilisateur·ice, ce qui signifie que les communications anonymes par courrier électronique, messagerie, etc. seront effectivement interdites. Les lanceurs d’alertes, les défenseurs des droits de l’homme et les groupes marginalisés comptent sur la protection de l’anonymat.
Les magasins d’applications doivent vérifier l’âge de leurs utilisateur·ices et empêcher les enfants et les jeunes d’installer des applications susceptibles d’être utilisées à des fins de sollicitation.
Tous les services de communication tels que les applications de messagerie, les applications de rencontres ou les jeux peuvent être utilisés à mauvais escient pour la corruption de mineurs et leur utilisation sera bloquée pour les enfants/jeunes.
Les fournisseurs d’accès à Internet peuvent être obligés de bloquer l’accès aux images et vidéos interdites hébergées en dehors de l’UE au moyen d’un blocage réseau (blocage d’URL).
Le blocage des réseaux est techniquement inefficace et facile à contourner, et il aboutit à la construction d’une infrastructure de censure technique.
Tableau des implications du règlement Chat Control 2.0
Des vidéos supplémentaires sont disponible dans cette playlist.
Chronologie des négociations
2020 : La Commission européenne propose une législation “temporaire” permettant l’analyse de messagerie
La législation “temporaire” proposée [une dérogation à la directive 2002/58/EC communément appelée “directive ePrivacy” ou “directive vie privée et communications électroniques”] permet l’analyse de tous les messageries, et emails à la recherche d’images illégales de mineures ou de tentatives d’entrée en contact avec des mineur·e·s. Cela permet aux opérateurs de Facebook Messenger, Gmail, etc. de scanner tous les messages circulant sur leurs services à la recherche de texte ou d’images suspectes. Si un algorithme considère un message suspect, son contenu et ses métadonnées sont révélées (automatiquement et sans vérification humaine) à une organisation privée basée aux Etats-Unis d’Amérique, puis aux polices nationales du monde entier. Les utilisateur·ices signalé·e·s ne sont pas notifié·es.
Le Parlement européen vote en faveur de la dérogation à la directive “ePrivacy” qui permet aux opérateurs de messagerie et d’emails de surveiller ceux-ci. Des opérateurs de tels services basés aux Etats-Unis, comme Gmail et Outlook.com, commencent l’analyse automatisé des messages.
9 mai 2022 : Patrick Breyer, membre du Parlement européen, attaque en justice l’entreprise américaine Meta.
Selon la jurisprudence de la Cour de justice européenne, l’analyse automatisée, totale et permanente des communications privées viole les droits fondamentaux et est interdite (paragraphe 117).
Prof. Dr. Ninon Colneric, ex-juge de la Cour de justice européenne, conduit une analyse en profondeur des plans et conclue dans un avis juridique que les plans législatifs de l’UE concernant la surveillance de messagerie ne sont pas alignés avec la jurisprudence de la Cour de justice européenne, et violent les droits fondamentaux au respect de la vie privée, la protection des données et la liberté d’expression de l’ensemble des citoyen.nes européen.ennes. C’est sur ces faits que se base l’attaque en justice.
11 mai 2022 : La Commission a présenté une proposition visant à rendre obligatoire le surveillance des conversations pour les opérateurs de services.
31 mai, 7 juin, 28 juin, 5 juillet, 12 juillet, 19 juillet 2023 : Réunions des rapporteurs fictifs de la LIBE
8 & 9 juin 2023 : Adoption de l’orientation générale partielle par le Conseil pour la Justice et les Affaires intérieures
Septembre 2023 : Vote en commission LIBE
Octobre 2023 : Vote en plénière
Décembre 2023 : Accord du trilogue
Pourquoi cette loi vous concerne ?
Analyse des communications :
Toutes vos discussions par messageries instantanées ou par courriel seront automatiquement scannées pour trouver des contenus douteux. Rien ne pourra être confidentiel ou secret. Il n’y aura pas besoin d’une décision d’un tribunal pour scanner vos messages : ce sera fait systématiquement et automatiquement.
Si un algorithme classe le contenue de votre message comme douteux, vos photos privées ou intimes pourront être visionnées par le personnel et les sous-traitants d’entreprises internationales ou directement par les services de polices. Toutes vos photos de nudes peuvent être visionnées par des gens que vous ne connaissez pas et possiblement être mises entre de mauvaises mains.
Les flirts et les sextos peuvent être lus par le personnel et les sous-traitants d’entreprises internationales et par les autorités policières, car les filtres de reconnaissance de texte recherchant de la “corruption de mineurs” signalent souvent à tort les conversations intimes.
Vous pouvez être faussement dénoncé·e et faire l’objet d’une enquête pour diffusion présumée de matériel pédopornographique. Les algorithmes d’analyse de messageries sont connus pour signaler des photos de vacances tout à fait légales d’enfants sur une plage, par exemple. Selon les autorités de la police fédérale suisse, 80 % des signalements générés par des machines s’avèrent sans fondement. De même, en Irlande, seuls 20 % des signalements NCMEC reçus en 2020 ont été confirmés comme étant réellement des “documents relatifs à la maltraitance d’enfants”. En Allemagne, près de 40 % des procédures d’enquête criminelle ouvertes pour pédopornographie visent des mineurs.
Durant votre prochain voyage à l’étranger, attendez vous à avoir des problèmes. Des signalements automatiques sur vos communications peuvent avoir été transférés à d’autres pays, comme les Etats-Unis d’Amérique où la protection des données personnelles n’existe pas. – with incalculable results.
Les services de renseignement et les hackers pourront espionner vos communications privées. Si le chiffrement des applications de communication est supprimé pour permettre l’analyse de vos messages, la porte sera alors ouverte à quiconque en aura les moyens techniques de lire vos échanges.
Ce n’est que le début. Une fois la technologie d’analyse de messagerie établie, il devient très facile de l’utiliser à d’autres fins. Et qui garantit que ces machines à incriminer ne seront pas utilisées à l’avenir sur nos smartphones et nos ordinateurs portables ?
Vérification de l’âge :
Vous ne pourrez plus créer d’email ou de comptes anonymes sans présenter une pièce d’identité ou un photo de votre visage, vous rendant identifiable et vulnérables à des fuites de données. Cela limite par exemple les conversations sensibles liées à la sexualité, la communication de contenu anonyme (ex : lanceurs d’alertes), ainsi que les activités politiques.
Si vous avez moins de 18 ans, vous ne pourrez plus installer les applications suivantes via les magasins d’applications (raison donnée : risque de corruption de mineurs) : des applications de messagerie comme Whatsapp, Snapchat, Telegram ou Twitter, des applications de réseaux sociaux comme Instagram, TikTok ou Facebook, des jeux comme FIFA, Minecraft, GTA, Call of Duty, Roblox, des applications de rencontre, des application de visioconférence comme Zoom, Skype, Facetime.
Même si vous n’utilisez pas de magasins d’application, l’opérateur du service vérifiera votre âge. Si vous avez moins de 16 ans, vous ne pourrez plus utiliser Whatsapp du fait des règles de vérification d’âge ; idem pour les fonctions en ligne du jeu FIFA 23. Si vous avez moins de 13 ans, vous ne pourrez plus utiliser TikTok, Snapchat ou Instagram.
Joignez les membres du Parlement européen ! Les rapporteurs fictifs ont l’avantage sur les négociations. Cliquez ci-dessous pour savoir comment les contacter :
Faites-leur part poliment de vos préoccupations concernant la surveillance des conversations (arguments ici). L’expérience montre que les appels téléphoniques sont plus efficaces que les courriers électroniques ou les lettres. Le nom officiel du projet de loi sur la surveillance obligatoire des conversations est “Proposition de règlement établissant des règles pour prévenir et combattre les abus sexuels sur les enfants” (“Proposal for a Regulation laying down rules to prevent and combat child sexual abuse“).
Générez de l’attention sur les réseaux sociaux ! Utilisez le hashtag #ChatControl
Générez de l’attention médiatique ! Jusqu’ici, très peu de média ont couvert le projet de surveillance des communications de l’UE. Contactez des journaux et demandez-leur d’écrire sur le sujet, en ligne comme dans la presse papier.
Demandez à vos opérateurs de services d’email et de tchat ! Evitez Gmail, Facebook Messenger, Outlook.com et le tchat XBox, où l’analyse automatique des conversations est déjà implémentée. Demandez à vos founisseurs d’email et de tchat s’ils scannent déjà vos messages privés à la recherche de contenu suspect, ou s’ils comptent le faire dans le futur.
1. “Aujourd’hui, des photos et des vidéos montrant des abus pédosexuels circulent massivement sur Internet. En 2021, 29 millions de cas ont été signalés au Centre national américain pour les enfants disparus et exploités.”
Il est trompeur de parler exclusivement de représentations d’abus pédosexuels dans le contexte de la surveillance des conversations numériques. Certes, le contenu relatif à l’exploitation sexuelle des enfants (ou CSEM [“Child Sexual Exploitation Material”]) comprend souvent des vidéos de violence sexuelle à l’encontre de mineurs (du contenu relatif à l’abus sexuel d’enfants, ou CSAM [“Child Sexual Abuse Material”]). Toutefois, un groupe de travail international composé d’institutions de protection de l’enfance souligne que le contenu criminel comprend également des enregistrements d’actes sexuels ou d’organes sexuels de mineurs dans lesquels aucune violence n’est exercée ou aucune autre personne n’est impliquée. Les enregistrements réalisés dans des situations quotidiennes sont également mentionnés, comme une photo de famille d’une fille en bikini ou nue dans les bottes de sa mère. Les enregistrements réalisés ou partagés à l’insu du mineur sont également inclus. Le CSEM punissable comprend également les bandes dessinées, les dessins, les mangas/animes et les représentations de mineurs fictifs générées par ordinateur. Enfin, les représentations criminelles comprennent également les enregistrements sexuels de mineurs réalisés par eux-mêmes, par exemple pour les transmettre à des partenaires du même âge (“sexting”). L’étude propose donc l’expression “représentations de l’exploitation sexuelle” de mineurs comme une description plus appropriée. Dans ce contexte, les enregistrements d’enfants (jusqu’à 14 ans) et d’adolescents (jusqu’à 18 ans) sont également punissables.
2. “Rien qu’en 2021, 85 millions d’images et de vidéos d’abus pédosexuels ont été signalées dans le monde.”
De nombreuses affirmations trompeuses circulent sur la manière de quantifier l’ampleur des images de mineurs exploités sexuellement (CSEM). Le chiffre utilisé par la Commission européenne pour défendre ses projets provient de l’organisation non gouvernementale américaine NCMEC (National Center for Missing and Exploited Children) et comprend des doublons car les images d’exploitation sexuelle de mineurs sont partagées plusieurs fois et ne sont souvent pas supprimées. Si l’on exclut les doublons, il reste 22 millions d’enregistrements uniques sur les 85 millions signalés.
75 % de tous les signalements du NCMEC de 2021 provenaient de Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp). L’analyse interne de Facebook indique que “plus de 90 % [du CSEM sur Facebook en 2020] étaient identiques ou visuellement similaires à des contenus précédemment signalés”. Et les copies de seulement six vidéos étaient responsables de plus de la moitié du contenu d’exploitation des enfants.” Les chiffres cités par le NCMEC ne décrivent donc pas vraiment l’ampleur des enregistrements en ligne de violences sexuelles à l’encontre des enfants. Ils décrivent plutôt la fréquence à laquelle Facebook découvre des copies d’enregistrements dont il a déjà connaissance. Cela aussi est pertinent.
Tous les enregistrements uniques signalés au NCMEC ne montrent pas des violences à l’encontre d’enfants. Les 85 millions de représentations signalées par le NCMEC comprennent également des sextos consensuels, par exemple. Le nombre de représentations d’abus signalées au NCMEC en 2021 était de 1,4 million.
En outre, même sur Facebook, où l’analyse des conversations est depuis longtemps utilisé de manière volontaire, les chiffres relatifs à la diffusion de matériel abusif continuent d’augmenter. L’analyse automatisée des conversations n’est donc pas une solution.
3. “Augmentation de 64 % des signalements d’abus pédosexuels confirmés en 2021 par rapport à l’année précédente.”
Le fait que les algorithmes d’analyse automatisée des conversations implémentés volontaires par les grands opérateurs américains aient signalé plus de CSEM n’indique pas comment la quantité de CSEM a évolué dans l’ensemble. La configuration même des algorithmes a un impact important sur le nombre de signalements. En outre, cette augmentation montre que la circulation des CSEM ne peut pas être contrôlée au moyen d’un système de surveillance des conversations.
4. “L’Europe est la plaque tournante mondiale pour la plupart de ces contenus.”
7 % des signalements du NCMEC sont adressés à l’Union européenne. Par ailleurs, les services de police européens, tels que Europol et le BKA, ne signalent sciemment pas les contenus abusifs aux services de stockage pour qu’ils soient retirés, de sorte que la quantité de contenus stockés ici ne peut pas diminuer.
5. “Une enquête soutenue par Europol sur la base d’un signalement d’un fournisseur de services en ligne a permis de sauver 146 enfants dans le monde entier, et plus de 100 suspects ont été identifiés dans l’UE.”
Le signalement a été établi par un fournisseur de services de stockage dans le cloud, et non par un fournisseur de services de communication. Pour surveiller le stockage cloud, il n’est pas nécessaire d’imposer la surveillance des communications de chacun. Si l’on veut attraper les auteurs de délits en ligne liés à des contenus pédopornographiques, il faut utiliser des “honeypots” ou d’autres méthodes qui ne nécessitent pas de surveiller les communications de l’ensemble de la population.
6. “Les moyens existants de détection des contenus pertinents ne seront plus disponibles à l’expiration de la solution provisoire actuelle.”
Les fournisseurs de services d’hébergement (hébergeurs de fichiers, clouds) et les opérateurs de réseaux sociaux seront autorisés à poursuivre l’analyse automatisée après l’expiration de l’exemption à ePrivacy. Pour les opérateurs de services de communication, le règlement implémentant l’analyse automatisée volontaire [Chat Control 1.0] pourrait être prolongé sans exiger que tous les fournisseurs y adhèrent.
7. Ces métaphores : L’analyse automatisée des conversations est “comme un filtre anti-spam” / “comme un aimant qui cherche une aiguille dans une botte de foin : l’aimant ne voit pas le foin” / “comme un chien policier qui renifle des lettres : il n’a aucune idée de ce qu’elles contiennent”. Le contenu de votre communication ne sera vu par personne s’il la recherche n’aboutit pas à un résultat. “La détection à des fins de cybersécurité existe déjà, comme la détection de liens dans WhatsApp” ou les filtres anti-spam.
Les filtres anti-spam ou anti-logiciels malveillants ne divulguent pas le contenu des communications privées à des tiers et n’entraînent pas le signalement de personnes innocentes. Ils n’entraînent pas la suppression ou le blocage à long terme de profils sur les réseaux sociaux ou les services en ligne.
8. “En ce qui concerne la détection de nouveaux contenus abusifs sur le net, le taux de réussite est largement supérieur à 90 %. … Certaines technologies existantes de détection de corruption de mineurs (comme celle de Microsoft) ont un “taux de précision” de 88 %, avant examen par un humain.”
Compte tenu du nombre ingérable de messages, même un faible taux d’erreur se traduit par d’innombrables faux positifs qui peuvent dépasser de loin le nombre de messages corrects. Même avec un taux de réussite de 99 %, cela signifie que sur les 100 milliards de messages envoyés quotidiennement via Whatsapp, 1 milliard (c’est-à-dire 1 000 000 000) de faux positifs devraient être vérifiés. Et ce, chaque jour et que pour cette seule plateforme. La “charge de l’examen humain” qui pèserait sur les services de police serait immense, alors que l’arriéré et la surcharge de ressources jouent déjà en leur défaveur.
Par ailleurs, une demande d’accès à l’information par l’ex-député européen Felix Reda a révélé que ces affirmations sur la précision des technologies de détection proviennent de l’industrie-même, de ceux qui ont un intérêt direct dans ces affirmations parce qu’ils veulent vous vendre une technologie de détection (Thorn, Microsoft). Ils refusent de soumettre leur technologie à des tests indépendants et nous ne devrions pas prendre leurs affirmations pour argent comptant.
La surveillance de masse n’est pas la bonne approche pour lutter contre la “pédopornographie” et l’exploitation sexuelle
L’analyse des messages privés et des tchats ne permet pas d’endiguer la propagation du CSEM. Facebook, par exemple, pratique l’analyse automatisée des conversations depuis des années, et le nombre de signalements automatisés a augmenté chaque année, atteignant récemment 22 millions en 2021.
L’analyse obligatoire des tchats ne permettra pas de détecter les auteurs qui enregistrent et partagent du contenu d’exploitation sexuelle des enfants. Les abuseurs ne partagent pas leur contenu par email ou messagerie, mais s’organisent par l’intermédiaire de forums secrets autogérés dépourvus d’algorithmes d’analyse automatique. En outre, ils uploadent généralement des images et des vidéos sous forme d’archives chiffrées et ne partagent que les liens et les mots de passe. Les algorithmes d’analyse automatique des conversations ne reconnaissent pas les archives chiffrées ou les liens.
La bonne approche consisterait à supprimer le CSEM là où il est hébergé en ligne. Cependant, Europol ne signale pas les contenus CSEM connus.
Le surveillance des conversations nuit à la poursuite des abus pédosexuels en inondant les enquêteurs de millions de signalements automatisés, dont la plupart ne sont pas pertinents sur le plan pénal.
Le surveillance des messageries nuit à tout le monde
Tous les citoyens sont soupçonnés, sans raison, d’avoir éventuellement commis un délit. Les filtres de texte et de photos surveillent tous les messages, sans exception. Aucun juge n’est tenu d’ordonner une telle surveillance, contrairement au monde analogique qui garantit le secret de la correspondance et la confidentialité des communications écrites. Selon une décision de la Cour de justice européenne, l’analyse automatique permanente et générale des communications privées viole les droits fondamentaux (affaire C-511/18, paragraphe 192). Néanmoins, l’UE a aujourd’hui l’intention d’adopter une telle législation. L’annulation par la Cour peut prendre des années. C’est pourquoi nous devons empêcher l’adoption de cette législation en premier lieu.
La confidentialité des correspondances électroniques privées est sacrifiée. Les utilisateur·ices des services de messagerie, de tchat et de courrier électronique risquent de voir leurs messages privés lus et analysés. Des photos et des textes sensibles peuvent être transmis à des entités inconnues dans le monde entier et tomber entre de mauvaises mains. Le personnel de la NSA a déjà fait circuler des photos de femmes et d’hommes nus par le passé. Un ingénieur de Google a harcelé des mineurs.
La surveillance aveugle des messageries incrimine à tort des centaines d’utilisateurs chaque jour. Selon la police fédérale suisse, 80 % des contenus signalés par les machines ne sont pas illégaux, par exemple des photos de vacances inoffensives montrant des enfants nus jouant sur une plage. De même, en Irlande, seuls 20 % des signalements NCMEC reçus en 2020 ont été confirmés comme étant du “matériel pédopornographique”.
Les communications sécurisées par le chiffrement sont menacées. Jusqu’à présent, les messages chiffrés ne peuvent pas être recherchés par les algorithmes. Pour changer cela, il faudrait intégrer des portes dérobées dans les logiciels de messagerie. Dès que ce sera le cas, cette faille de sécurité pourra être exploitée par toute personne disposant des moyens techniques nécessaires, par exemple par des services de renseignement étrangers et des criminels. Les communications privées, les secrets d’affaires et les informations gouvernementales sensibles seraient exposés. Un chiffrement sécurisé est nécessaire pour protéger les minorités, les personnes LGBTQI, les militants pro-démocratie, les journalistes, etc.
La justice pénale est en cours de privatisation. À l’avenir, les algorithmes d’entreprises comme Facebook, Google et Microsoft décideront quel utilisateur est suspect et lequel ne l’est pas. La législation proposée ne contient aucune exigence de transparence pour les algorithmes utilisés. Dans un État de droit, les enquêtes sur les infractions pénales sont du ressort de juges indépendants et de fonctionnaires sous le contrôle d’un tribunal.
La surveillance aveugle des messageries crée un précédent et ouvre la voie à des technologies et à une législation plus intrusives. Le déploiement d’une technologie permettant de surveiller automatiquement toutes les communications en ligne est dangereux : elle peut très facilement être utilisée à d’autres fins à l’avenir, par exemple pour des violations de droits d’auteur, l’abus de drogues ou des “contenus préjudiciables”. Dans les États autoritaires, cette technologie sert à identifier et à arrêter les opposants au gouvernement et les défenseurs de la démocratie. Une fois la technologie déployée à grande échelle, il n’y a pas de retour en arrière possible.
La surveillance des messageries nuit aux enfants et aux victimes d’abus
Les partisans de cette mesure affirment que la surveillance aveugle des messageries facilite les poursuites contre l’exploitation sexuelle des enfants. Toutefois, cet argument est controversé, même parmi les victimes d’abus pédosexuels. En fait, la surveillance des messageries peut nuire aux victimes et aux victimes potentielles de l’exploitation sexuelle :
Les espaces sûrs sont détruits. Les victimes de violences sexuelles ont particulièrement besoin de pouvoir communiquer en toute sécurité et en toute confidentialité pour obtenir des conseils et du soutien, par exemple pour échanger en toute sécurité entre elles, avec leurs thérapeutes ou leurs avocats. L’introduction de la surveillance en temps réel les prive de ces espaces sécurisés. Cela peut décourager les victimes de chercher de l’aide et du soutien.
Les photos de mineurs nus enregistrées par eux-mêmes (sexting) se retrouvent entre les mains d’employés d’entreprises et de la police, où elles n’ont pas leur place et ne sont pas en sécurité.
Les mineurs sont criminalisés. Les jeunes, en particulier, partagent souvent des enregistrements intimes entre eux (sexting). Avec la surveillances des messageries, leurs photos et vidéos peuvent se retrouver entre les mains d’enquêteurs criminels. Les statistiques criminelles allemandes montrent que près de 40 % des enquêtes pour pédopornographie visent des mineurs.
La surveillance aveugle des messageries n’endigue pas la circulation de contenus illégaux, mais rend en fait plus difficile les poursuites contre l’exploitation sexuelle des enfants. Elle encourage les auteurs à entrer dans la clandestinité et à utiliser des serveurs privés chiffrés qui peuvent être impossibles à détecter et à intercepter. Même sur les canaux publics, la surveillance aveugle des messageries ne permet pas d’endiguer le volume de contenu en circulation, comme le montre le nombre sans cesse croissant de signalements automatisés.
Alternatives
Renforcer les capacités des services de police
Actuellement, les capacités des services de police sont tellement insuffisantes qu’il faut souvent des mois, voire des années, pour suivre les pistes et analyser les données collectées. Le contenu connu n’est souvent ni analysé ni supprimé. Les auteurs d’abus ne partagent pas leurs contenus via Facebook ou d’autres canaux similaires, mais sur le darknet. Pour réellement traquer les auteurs et les producteurs, la police doit travailler sous couverture au lieu de gaspiller des capacités limitées en vérifiant des signalements de machines souvent non pertinents. Il est également essentiel de renforcer les unités d’enquête responsables en termes de personnel et de ressources financières, afin de garantir des enquêtes à long terme, approfondies et durables. Il convient d’élaborer et de respecter des normes et des lignes directrices fiables pour le traitement policier des enquêtes sur les abus pédosexuels.
S’attaquer non seulement aux symptômes, mais aussi aux causes profondes
Au lieu d’essayer de contenir par des moyens techniques inefficaces la diffusion de contenu d’exploitation déjà publié, tous les efforts doivent se concentrer sur la prévention de ces enregistrements en premier lieu. La prévention et la formation jouent un rôle essentiel, car la grande majorité des cas d’abus ne sont jamais connus. Les organisations de protection des victimes souffrent souvent d’un financement instable.
Un soutien rapide et facile à obtenir pour les victimes (potentielles)
Mécanismes de signalement obligatoires pour les services en ligne : Afin d’assurer une prévention efficace des abus en ligne et en particulier de la corruption de mineurs, les services en ligne devraient être tenus de mettre en évidence les fonctions de signalement sur les plateformes. Si le service est destiné aux jeunes ou aux enfants et/ou utilisé par eux, les fournisseurs devraient également être tenus de les informer des risques de corruption de mineurs en ligne.
Lignes d’assistance téléphonique et centres de conseil : De nombreux services d’assistance téléphonique nationaux qui traitent les cas d’abus signalés sont confrontés à des problèmes financiers. Il est essentiel de veiller à ce que les capacités soient suffisantes pour assurer le suivi des cas signalés.
Améliorer l’éducation aux médias
L’enseignement de la culture numérique dès le plus jeune âge est un élément essentiel de la protection des enfants et des jeunes en ligne. Les enfants eux-mêmes doivent avoir les connaissances et les outils nécessaires pour naviguer sur Internet en toute sécurité. Ils doivent être informés des dangers qui peuvent les guetter en ligne et apprendre à reconnaître et à remettre en question les pratiques de corruption de mineurs. Cela pourrait se faire, par exemple, par le biais de programmes ciblés dans les écoles et les centres de formation, dans lesquels du personnel formé transmettrait des connaissances et mènerait des discussions. Les enfants doivent apprendre à s’exprimer, à réagir et à signaler les abus, même si ceux-ci proviennent de leur sphère de confiance (c’est-à-dire de personnes proches d’eux ou d’autres personnes qu’ils connaissent et en qui ils ont confiance), ce qui est souvent le cas. Ils doivent également avoir accès à des canaux sûrs, accessibles et adaptés à leur âge pour dénoncer sans crainte les abus dont ils sont victimes.
“Les gouvernements qui cherchent à limiter le chiffrement n’ont souvent pas réussi à démontrer que les restrictions qu’ils imposeraient sont nécessaires pour répondre à un intérêt légitime particulier, compte tenu de la disponibilité de divers autres outils et approches qui fournissent les informations nécessaires à des fins spécifiques d’application de la loi ou à d’autres fins légitimes. Ces mesures alternatives comprennent l’amélioration de la police traditionnelle et l’augmentation de ses ressources, les opérations d’infiltration, l’analyse des métadonnées et le renforcement de la coopération policière internationale”.
“Toute surveillance numérique des enfants, ainsi que tout traitement automatisé de données à caractère personnel qui y est associé, devrait respecter le droit de l’enfant à la vie privée et ne devrait pas être effectuée de manière systématique, sans discernement ou à l’insu de l’enfant…”
“nous suggérons que la Commission donne la priorité à ce travail non technique, et à un retrait plus rapide des sites web en infraction, plutôt qu’au filtrage côté client […]”
“En raison de l’absence d’analyse d’impact accompagnant la proposition, la Commission doit encore démontrer que les mesures envisagées par la proposition sont strictement nécessaires, efficaces et proportionnées pour atteindre l’objectif visé.”
“En tant que survivant d’abus, je (et des millions d’autres survivants à travers le monde) compte sur des communications confidentielles pour trouver du soutien et dénoncer les crimes dont nous sommes victimes. Supprimer nos droits à la vie privée et à la confidentialité, c’est nous soumettre à d’autres blessures et franchement, nous avons assez souffert. […] peu importe les mesures que nous prenons pour retrouver les agresseurs, peu importe le nombre de libertés ou de droits constitutionnels que nous détruisons pour atteindre cet objectif – cela n’empêchera PAS les enfants d’être victimes d’abus, cela ne fera qu’enfoncer davantage les abus dans la clandestinité, les rendre de plus en plus difficiles à détecter et, en fin de compte, faire en sorte que davantage d’enfants soient victimes d’abus”.
“Utiliser le voile de la moralité et le prétexte de la protection des plus vulnérables et des plus aimés dans nos sociétés pour introduire cette initiative potentiellement monstrueuse est méprisable.”
“En tant que victime de violences sexuelles, il est particulièrement important pour moi qu’une communication sécurisée soit possible, par exemple dans les groupes d’entraide et avec les thérapeutes. Si le chiffrement est cassé, cela affaiblit également les possibilités pour les personnes affectées par les abus pédosexuels de chercher de l’aide”.
“Ayant moi-même été victime de violences sexuelles lors de mon enfance je suis convaincu que la seule manière d’avancer sur le sujet est l’éducation. La surveillance généralisée des communication n’aidera en rien les enfants à ne plus subir ces violences inacceptables.”
“L’évaluation des faits liés aux abus pédosexuels fait partie du domaine de responsabilité de la profession juridique. Par conséquent, les communications échangées entre les avocats et les clients contiendront souvent des mots-clés pertinents. […] Selon les propositions de la Commission, il est à craindre que dans toutes les constellations susmentionnées, il y ait régulièrement une violation de la confidentialité en raison de l’utilisation inévitable de termes pertinents.”
“Je n’avais pas d’outils de communication confidentiels lorsque j’ai été violé ; toutes mes communications étaient surveillées par mes agresseurs – je ne pouvais rien faire, je n’avais aucune confiance. Je ne peux m’empêcher de me demander à quel point ma vie aurait été différente si j’avais eu accès à ces technologies modernes. [Le vote prévu sur la dérogation au règlement e-Privacy] rendra les abus plus difficiles à détecter, empêchera les groupes de soutien d’aider les victimes d’abus et DETRUIRA DES VIES.
“Une surveillance généralisée et non provoquée des canaux de communication numériques n’est ni proportionnée ni nécessaire pour détecter la maltraitance des enfants en ligne. La lutte contre la violence pédosexualle doit faire l’objet de mesures ciblées et spécifiques. Le travail d’enquête incombe aux autorités chargées de l’application de la loi et ne doit pas être confié à des opérateurs privés de services de messagerie”.
“Comme pour d’autres types de surveillance de contenu (que ce soit sur des plateformes comme YouTube ou dans les communications privées), le fait de scanner tout ce qui vient de tout le monde, tout le temps crée d’énormes risques de conduire à une surveillance de masse en échouant au test de nécessité et de proportionnalité. En outre, cela crée une pente glissante où nous commençons à surveiller pour des cas moins nuisibles (droit d’auteur), puis nous passons à des questions plus difficiles (abus sexuels sur enfant, terrorisme) et avant que vous ne réalisiez ce qui s’est passé, le fait de tout surveiller tout le temps devient la nouvelle norme”.
“Le DAV est explicitement en faveur de la lutte contre la préparation et la commission d’abus pédosexuels et leur diffusion via Internet par des mesures efficaces au niveau de l’UE. Cependant, le règlement provisoire proposé par la Commission permettrait des atteintes manifestement disproportionnées aux droits fondamentaux des utilisateurs de services de communication basés sur l’internet. En outre, le règlement provisoire proposé ne prévoit pas de garanties procédurales suffisantes pour les personnes concernées. C’est pourquoi la proposition législative doit être rejetée dans son ensemble.
“Les résultats de recherche positifs avec divulgation ultérieure à des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux seraient redoutés non seulement par les accusés, mais surtout par les victimes d’abus pédosexuels. Dans ce contexte, la confidentialité absolue du conseil juridique est indispensable dans l’intérêt des victimes, en particulier dans ces affaires qui sont souvent empreintes de honte. Dans ces cas en particulier, le client doit conserver le pouvoir de décider quel contenu du mandat peut être divulgué à qui. Dans le cas contraire, il est à craindre que les victimes d’abus pédosexuels ne fassent pas appel à un conseil juridique”.
“Dans le cadre de l’initiative “Lutte contre les abus pédosexuels : détection, retrait et signalement des contenus illicites”, l’Union européenne prévoit d’abolir la confidentialité numérique de la correspondance. Afin de détecter automatiquement les contenus illicites, tous les messages privés seront à l’avenir passés au crible. Cette mesure devrait également s’appliquer aux contenus qui ont été protégés jusqu’à présent par un chiffrement de bout en bout performant. Si cette initiative est mise en œuvre selon le plan actuel, elle portera une atteinte considérable à nos idéaux européens et aux fondements indiscutables de notre démocratie, à savoir la liberté d’expression et la protection de la vie privée […]. L’initiative porterait également gravement atteinte à l’autonomie stratégique de l’Europe et donc aux entreprises basées dans l’UE.
Les experts de la police et du monde universitaire sont plutôt critiques à l’égard du projet de l’UE : d’une part, ils craignent de nombreux faux signalements des scanners et, d’autre part, une fonction d’alibi de la loi. Daniel Kretzschmar, porte-parole du conseil fédéral de l’association des enquêteurs criminels allemands, déclare que la lutte contre les contenus pédosexuels est “extrêmement importante” pour son association. Il est néanmoins sceptique : des personnes innocentes pourraient facilement devenir le point de mire des enquêtes. En même temps, dit-il, privatiser ces enquêtes d’initiative signifie “rendre les forces de l’ordre dépendantes de ces entreprises, alors qu’il s’agit en fait d’une tâche étatique et souveraine”. “
Thomas-Gabriel Rüdiger, directeur de l’Institut de cybercriminologie de l’Université de police de Brandebourg, est également assez critique à l’égard du projet de l’UE. “En fin de compte, il est probable qu’il impactera à nouveau principalement les mineurs”, a-t-il déclaré à WELT. M. Rüdiger se réfère aux chiffres des statistiques criminelles, selon lesquels 43 % des délits enregistrés dans le domaine des contenus pédopornographiques seraient imputables aux enfants et aux adolescents eux-mêmes. C’est le cas, par exemple, de ce que l’on appelle le “sexting” et la “pornographie de cour d’école”, lorsque des jeunes de 13 et 14 ans s’envoient des photos obscènes.
Les vrais auteurs, ceux que l’on veut réellement attraper, préfèrent probablement ne pas l’être. “Ils sont conscients de ce qu’ils ont fait et utilisent des alternatives. Il est probable que les clés USB et autres supports de données seront de nouveau de plus en plus utilisés”, poursuit M. Rüdiger.
“Conformément à la législation de l’UE en matière de droits fondamentaux, la surveillance ou l’interception de communications privées ou de leurs métadonnées dans le but de détecter, d’enquêter ou de poursuivre le CSAM en ligne doit être limitée aux véritables suspects à l’encontre desquels il existe des soupçons raisonnables, doit être dûment et spécifiquement justifiée, et doit respecter les règles nationales et européennes en matière de police, de procédure régulière, de bonne administration, de non-discrimination et de garanties des droits fondamentaux.”
A l’approche de la proposition officielle qui sera présentée plus tard dans l’année, nous demandons instamment à tous les commissaires européens de ne pas oublier leurs responsabilités en matière de droits de l’homme et de veiller à ce qu’une proposition qui menace le cœur même du droit des personnes à la vie privée, et la pierre angulaire de la société démocratique, ne soit pas mise en avant.
“De l’avis de nos experts, universitaires et professionnels de l’informatique, tous les efforts visant à intercepter et à surveiller de manière approfondie les communications numériques via l’analyse côté client ont un impact négatif considérable sur la sécurité informatique de millions d’utilisateurs d’Internet et d’entreprises en Europe. Par conséquent, le droit européen à une communication sécurisée et à un chiffrement efficace pour tous doit devenir une norme.
Connectée depuis 5 ans au réseau radio de SCANI, la grange de Beauvais située non loin de Venouse vient d’être fibrée ! Mais ça n’a pas été de tout repos.
En février 2022, Yconik, qui gère le déploiement de la fibre dans le secteur, indique à SCANI qu’il est possible de fibrer le lieu. Ni une ni deux, nous passons commande (enfin, on a tout de même dû attendre deux mois).
Le jour J, comme à notre habitude, nous nous rendons sur place en synchronisation avec la personne qui va effectuer le tirage du câble optique (on n’aime pas trop laisser nos membres seuls face à un sous-traitant, même si jusqu’à présent ils ont plutôt très bien bossé) … Et on attends … deux heures. Avant d’apprendre que l’opération est annulée pour cause de … trop de câble à installer.
Rien d’étonnant, en effet, puisque la première boite de raccordement fibre est située à Venouse, à plus de 1200 mètres de là.
Suivront quelques discussions avec les gens de l’infrastructure chez Yconik et au département puis, au bout de quelques semaines, plus rien. Aux dernières nouvelles, il fallait « attendre un devis ». En clair, dans 98% des cas, c’est géré et financé, mais pour eux, il faudra sortir le chéquier.
Et puis surprise, le 24 mai 2023, sans qu’on n’ait d’autres contacts ni qu’on nous demande d’envoyer des sous, nos outils internes s’agitent à propos de la connexion de la grange de Beauvais. Deux messages contradictoires indiquent, à quelques minutes d’intervalle : « il faut patienter, 1200 mètres, c’est très long », puis « rendez-vous vendredi 26 mai pour l’installation ! »
Ni une ni deux, on saute sur nos cartes pour découvrir, ô magie, qu’un câble a été tiré entre Venouse et la grange et qu’une nouvelle boite a été installée juste devant en novembre 2022.
Que s’est-il passé entre novembre 2022 et mai 2023 ? nul ne le sait.
Une nouvelle vie commence donc pour les débits internet du lieu qui vont, une nouvelle fois, drastiquement augmenter, on en profitera d’ailleurs pour déployer un peu plus de points d’accès wifi pour permettre aux (parfois nombreux) visiteurs de se connecter si besoin
Mais surtout, on va conserver l’ancienne infrastructure radio, les 1200 mètres ayant été couverts par un câble aérien en lisière de forêt, et à en juger par l’état de l’ancien câble téléphonique, déjà réparé de nombreuses fois, on s’attend à de multiples coupures de fibre lors des inévitables chutes d’arbre qui viendront à l’avenir.
On profite de ce message pour indiquer que la grange recherche un FabManager. Si ça vous parle, un tour sur leur site s’impose !
La semaine dernière, le relais principal du Florentinois, situé dans l’ancien téléport câble de Saint-Florentin, battait un peu de l’aile.
Le jour de l’ascension, il s’est carrément envolé. Vers midi, plus de son, plus d’image … et une cinquantaine de membres de SCANI sur le carreau.
Une petite promenade sur le haut de la crête s’imposait donc. Après avoir commencé par les vérifications d’usage, force est de constater qu’il n’y a tout simplement plus d’électricité dans le local technique qui alimente le relais.
Direction donc le coffret du compteur électrique pour voir si, lui, a du courant. Et il en a. Mais par contre, il a mis sa sortie en sécurité :
Quand un compteur Linky indique « Surtension amont, tel dépannage », on sait déjà qu’on va pas passer une après midi rigolote.
On passe donc un coup de fil aux copains d’Enedis, en charge de gérer le réseau (pas la peine de leur téléphoner parce que votre facture est trop cher ou qu’il manque une prise dans la cuisine, eux, ils ne gèrent que la technique jusqu’au compteur et avant).
Au bout de moins d’une minute (un jour férié !), on tombe sur une personne fort sympathique qui prends note du problème et nous envoi un agent d’astreinte.
Il est sur place moins d’une heure après et commence les investigations.
En effet, il n’y a eu aucune surtension dans le secteur (en tout cas aucun compteur du coin ne l’a remonté), il soupçonne donc une invasion de bestiole ou un truc mal serré quelque part.
Après avoir démonté tout ce qu’il était possible de démonter et testé le courant à tous les points possibles et imaginables, il fini par conclure que c’est le compteur qui est mort et entreprends donc de le changer.
C’est à ce moment précis qu’on a trouvé pourquoi ça n’allait pas :
Elles étaient cachées derrière et dedans, mais totalement invisible dans le boîtier.
90 minutes après son arrivée, le relais était de nouveau alimenté et le nouveau compteur a eu droit à un traitement spécial à base de graisse pour boucher tous les endroits par lesquels nos amis les fourmis pourraient rentrer.
Dans la bataille, nous avons tout de même perdu un serveur sur place, mais rien de bien grave, il fait partie d’un groupe de 4 machines qui ont toutes la même mission (resolver DNS pour les plus technophiles d’entre vous) et les 3 restantes, situées ailleurs dans l’Yonne, ont récupéré la charge de travail instantanément.
Dans le jargon Franciliens.net, un « glou » est un moment de convivialité qui s’adresse à toute personne qui le souhaite, adhérent⋅e ou pas, membre actif de l’association ou simplement curieux⋅se des FAI associatifs. C’est un moment sympathique pour poser des questions, ou alors simplement rencontrer des personnes intéressées par l’Internet libre et discuter sans cadre particulier.
Nous vous invitons tou·te·s le jeudi 25 mai 2023 à partir de 18 h 30 à la Kunda, 46 rue Jules Lagaisse, 94400 Vitry-sur-Seine. Le lieu est accessible directement par le tramway T9 arrêt Beethoven-Concorde (qui part de Porte de Choisy), ou par 10 minutes de marche depuis l’arrêt Villejuif Paul Vaillant Couturier du métro 7. Un numéro de téléphone de contact sera affiché sur la porte (à utiliser de préférence), ainsi qu’une sonnette pour les personnes ne souhaitant pas faire usage de téléphone.
L’entrée et les consommations seront gratuites ou à prix libre afin que chacun·e puisse participer indépendamment de ses moyens. Seront à disposition de la nourriture et des boissons sans alcool ; nous vous encourageons à ramener de quoi grignoter et/ou des boissons (alcoolisées ou non : le glou n’interdit ni n’encourage la consommation d’alcool), selon la technique ancestrale de l’auberge espagnole.
Venez si vous vous intéressez aux fournisseurs d’accès à Internet autogérés, si vous voulez vérifier que les gens qui font ça sont des êtres de chair et d’os ; ou simplement si vous voulez boire, discuter et refaire le monde avec nous.
Le lieu qui nous accueille cette fois-ci est un squat, c’est à dire un espace d’habitation laissé à l’abandon et réquisitionné par des personnes précaires. Nous vous demandons donc d’être de respecter les quelques règles encadrant cet espace, en veillant notamment au ménage après notre départ, et au bruit passé minuit.
Fidèles au poste, nous ne serons pas présents au couronnement de Georges III, mais à La Villette au PSL du 6 mai 2023 pour accueillir les curieux·ses des Fournisseurs d’Accès Internet citoyens, discuter neutralité du net, protection de la vie privée, données personnelles, et bien sûr auto-hébergement en présentant et aidant à l’installation de briques internet. Venez nous rencontrer !
Infos pratiques
Samedi 6 mai 2023, de 14 h à 18 h À la Cité des sciences et de l’industrie (au Carrefour numérique² à l’étage −1) 30, Avenue Corentin Cariou — 75 019 Paris Métro Porte de la Villette
Si vous voulez participer au before et/ou à l’after, toutes les infos sont ici : https://premier-samedi.org/
"Comment ça marche Google ?", "Pourquoi on dit logiciel libre ?", "Il vaut mieux que
j'utilise Tor ou un VPN ? Et puis d'ailleurs c'est quoi un VPN ?", "Par où ça passe
internet pour arriver chez moi ?", "À quoi ça sert les cookies ?", "C'est quoi linux ?",
"Internet, c'est politique ?", "Est-ce que gmail peut lire mes mails ?", et tant
d'autres....
On part de vos questions. On essaie d'y répondre.
le Jeudi 25 mai 2023 à 18h45 à 21h au couvent des Minimes (1 Rue du Vieux Temple à Grenoble).
Gresille (www.gresille.org) et Rézine (www.rezine.org) proposent un temps d'échange sur le sujet.
On part de vos questions. On essaie d'y répondre.
Se veut accessible à tout-e-s.
C'est gratuit, et il y aura des petites choses à manger (du pain, des tartinades, du fromage).
ChatControl est projet de loi adopté en 2021 qui légalise le fait de fouiller dans les conversations des utilisateurs et leurs fichiers stockés en ligne sans mandat, sans motifs, de manière automatisé ou non.
En gros, des services comme Facebook Messenger, Gmail ou les conversations sur le t’chat Xbox peuvent utiliser des programmes qui scannent en temps réel vos conversations et vos fichiers pour trouver d’éventuels contenus suspects.
Dans le cas où le programme trouve du contenu suspect, il le transmet aux autorités ou aux administrateurs du service qui peuvent alors venir fouiller à leur tour vos conversations et vos fichiers, tout cela sans vous avertir.
ChatControl v2 est une proposition de règlement apparu en mai 2022 qui veut rendre obligatoire cette fouille même sur les messageries chiffrées. Si cette loi passe, on se demande bien à quoi le chiffrement servira.
Pourquoi ça nous concerne
L’argument principal de cette loi est la lutte contre la pédopornographie, ces programmes d’analyse n’étant pas tout à fait au point ( environ 80% d’erreurs ), vos conversation avec des échanges de photos intimes pourront être un motif pour fouiller dans vos affaires. Une simple photo médicale peut amener la police chez vous.
En voulant imposer la vérification de l’âge des utilisateurs, la loi pourrait entraîner la fin de l’anonymat pour les applications de messagerie.
Encore plus grave : cette loi pourrait mettre en danger des personnes exerçant une profession (journalistes, avocats, activistes, lanceurs d’alertes) où la confidentialité et l’anonymat des conversations sont essentielles pour leur survie. Les utilisateurs·rices faisant partie de groupes marginalisés en ont tout autant besoin.
Le shadow-rapporteur Patrick Beyer suit de près le dossier, son site est un endroit où trouver des ressources et des informations sur l’avancement de ce projet de loi :
Depuis les premier téléphones mobiles conçus par le russe Leonid Ivanovich Kupriyanovich en 1957, la radiotéléphonie s'est extrêmement développée au point de devenir un des principaux moyens d'accès à Internet. Que ce soit avec les technologies dites de 3G 4G ou 5G, l'accès Internet ne correspondaient pas jusqu'alors, aux principes d'un Internet défini par la charte de notre fédération. D'autre part l'accès à ces offres sont longtemps restées inaccessibles pour de petits opérateurs comme nous: impossible, vous perdez votre temps ou bande de rêveurs, nous disait-on !
Après près de deux ans de travail, nous sommes fiers et heureux de vous annoncer la possibilité d'une offre Internet via la téléphonie mobile (3G 4G 5G) chez Aquilenet ! Soit avec une carte SIM que nous délivrons avec une adresse IPv4 fixe et un accès Internet respectant la neutralité du net.
Dans la pratique, nous avons maintenant une livraison du réseau mobile Orange via l'opérateur Netwo sur notre porte de collecte à Paris. Netwo a développé une passerelle nous permettant d'accéder au réseau mobile, cet opérateur dynamique a été attentif à nos besoins et a adapté son offre commerciale pour qu'une association comme Aquilenet puisse accéder à ses offres. Nous avons procédé à une période de tests avec 15 membres de notre fédération intéressés et nous avons pu remonter des bugs d'implémentations logicielles qui ont été corrigés côté Netwo ce qui profitera à leur futurs clients. Voila un bel échange, merci Iga et toute l'équipe !
PS: l'opérateur Netwo nous permet aussi d'accéder à de très nombreuses portes de collectes FTTH ce qui améliore notre couverture avec notre fédération, nous reviendrons dessus dans un autre article.
Nos services DoT (DNS over TLS) et DoH (DNS over HTTPS) sont désormais officiellement ouverts ! Utilisation L’une des grosses différences avec l’utilisation des résolveurs DNS « classiques » tels que ceux de FDN 80.67.169.12/2001:910:800::12 et 80.67.169.40/2001:910:800::40 sur le port 53 est que DoT et DoH chiffrent vos requêtes DNS jusqu’à FDN. C’est-à-dire que personne […]
Lors de l’AG du week-end des 25 et 26 mars, nous avons acté la baisse de nos tarifs VPN Particuliers et Préférentiel. Le tarif préférentiel (destiné aux personnes désargentées) passe à 1€/mois et le tarif Particuliers à 6€ par mois. Faciliter l’accès des personnes à un internet de qualité, respectant la neutralité du net, fait […]
Fidèles au poste, nous serons à La Villette au PSL du 1er avril 2023 pour accueillir les curieux·ses des Fournisseurs d’Accès Internet citoyens, discuter neutralité du net, protection de la vie privée, données personnelles, et bien sûr auto-hébergement en présentant et aidant à l’installation de briques internet. Venez nous rencontrer !
Infos pratiques
Samedi 1er avril 2023, de 14 h à 18 h À la Cité des sciences et de l’industrie (au Carrefour numérique² à l’étage −1) 30, Avenue Corentin Cariou — 75 019 Paris Métro Porte de la Villette
Si vous voulez participer au before et/ou à l’after, toutes les infos sont ici : https://premier-samedi.org/
NDLR: Ceci n’est pas un poisson d’avril nous serons bien présent·e·s.
Dimanche prochain votre association Franciliens.net organise son Assemblée Générale Ordinaire. Dimanche 02 avril 2023 à 10h00 à « La Générale »* coordonnées plus bas.
Les décisions relevant d’une Assemblée Générale Ordinaire, comme l’élection du nouveau bureau, seront prises lors de cette AGO. Elle sera suivie d’échanges, discussions sur les thèmes de l’association.
Ordre du jour :
10h00 – Accueil des adhérents 10h30 – Rapport moral du président 11h30 – Rapport financier du trésorier 12h30 – Déjeuner sur place, vous pouvez ramener des choses à partager et une cuisine sera à disposition. 14h00 – Vote des motions d’orientations 15h00 – Élection du nouveau bureau 16h00 – Vie de l’association
Les personnes souhaitant se porter candidates pour faire partie du bureau sont également invitées à contacter rapidement par e-mail à bureau AT listes.franciliens.net.
Les personnes souhaitant porter des motions au vote pour l’orientation de l’association peuvent déposer celles-ci par e-mail au bureau.
Aussi, nous rappelons que seuls les membres à jour de cotisation, et membre depuis 1 an, ont le droit de vote. En cas de doute, vérifiez l’état de votre cotisation en écrivant à tresoriers AT listes.franciliens.net . Il sera aussi possible de vérifier et régler sa cotisation sur place.
L’AG est le moment le plus fort de la vie de notre association : la participation est un signe d’implication dans sa vie ! En cas d’absence, nous vous encourageons à donner procuration à un autre membre. Pour cela, envoyez un message au bureau afin de désigner votre représentant après vous être assuré de sa présence à l’AG.
Dans le cas ou vous ne pourriez pas être sur place dimanche, nous partagerons un lien de vidéo conférence le jour même pour pouvoir suivre à distance.
L’AG FDN 2023 aura lieu les 25 et 26 mars à ATD Quart Monde (Montreuil). C’est ouvert à toustes, si ça vous dit de passer nous voir pour découvrir ce que fait l’association, c’est avec plaisir que nous vous accueillerons ! Pensez simplement à vous signaler à l’avance (sur Mastodon ou en nous écrivant sur […]
FDN sera présente cette année encore aux JDLL (Journées du Logiciel Libre) ! Cela se passera à Lyon le week-end des 1er et 2 avril 2023. Nous tiendrons un stand tout le week-end aux côtés des copaines de la Fédération FDN : n’hésitez pas à y passer, voire, si vous en avez l’envie et l’énergie […]
Le passage à la nouvelle version de BigBlueButton oblige toutes les utilisatrices et utilisateurs à reconfigurer leur mot de passe. Si vous avez un compte sur notre BigBlueButton, il suffit de modifier votre mot de passe via l’interface de rappel. Pour plus de détails sur cette mise à jour, vous pouvez consulter cette page.
Fidèles au poste, nous serons à La Villette au PSL du 4 mars 2023 pour accueillir les curieux·ses des Fournisseurs d’Accès Internet citoyens, discuter neutralité du net, protection de la vie privée, données personnelles, et bien sûr auto-hébergement en présentant et aidant à l’installation de briques internet. Venez nous rencontrer !
Infos pratiques
Samedi 4 mars 2023, de 14 h à 18 h À la Cité des sciences et de l’industrie (au Carrefour numérique² à l’étage −1) 30, Avenue Corentin Cariou — 75 019 Paris Métro Porte de la Villette
Si vous voulez participer au before et/ou à l’after, toutes les infos sont ici : https://premier-samedi.org/
Nous nous sommes réunis pour notre assemblée générale annuelle (2022) où nous étions 40 d'après les observateurs et nous avons pu constater que l'association est en bonne santé et continue à grandir !
Le commun que nous maintenons grâce à l'aide des bénévoles actifs de l'association nous permet de continuer à proposer des accès Internet à 200% en cohérence avec l'éthique que nous avions défini avec notre fédération de fournisseurs d'accès Internet associatifs.
Au programme 2023, vous verrez la concrétisation de nos travaux des deux années précédentes: des offres de données mobiles et encore plus d'offres fibre FTTH
La réunion Franciliens.net de janvier aura lieu le mardi 28 février à 19 h 30, dans les locaux d’Easter Eggs (elle sera également accessible à distance en audioconférence).
Pour rappel, ces réunions sont ouvertes à toute personne, adhérente ou non, qui s’intéresse à la vie de l’association.
La réunion sera également accessible en audioconférence (comme d’habitude, nous utiliserons le serveur mumble de l’April (instructions de connexion ici : https://www.chapril.org/mumble).
En cas de difficultés à nous trouver ou à vous connecter à mumble, n’hésitez pas à faire signe sur le canal XMPP (ou par courriel au bureau, ou sur IRC), et nous trouverons une solution pour que vous puissiez participer.
2022 a été l’année ou SCANI a finalisé le déploiement de son propre réseau fibre dans et autour de Joigny. Pour rappel, ce déploiement s’inscrit dans le cadre du projet Racine qui, si le coeur vous en dit, est encore à la recherche de participations financières.
Le projet consiste à installer des câbles dans les sous-sols et sur les poteaux déjà disponibles afin de :
Plan non contractuel mais pas très éloigné de la réalité
Raccorder les 14 armoires fibres optique du réseau BFCFibre qui dessert une bonne partie des habitants de Joigny, Chamvres, Paroy, Grand Longueron et Champlay
Raccorder directement quelques membres de la coopérative (essentiellement des entreprises et bâtiments de collectivités)
Raccorder des points stratégiques du réseau déjà existant de la coopérative afin d’améliorer les débits de la radio et du wifi public
Le principe de ce réseau est relativement simple : un câble fibre optique est constitué de tubes contenant généralement 6 ou 12 fibres chacun.
Nous avons choisi un principe simple : une armoire = un tube de 6 et un bâtiment = une fibre unique sur un tube de 6. Sur la photo ci-contre on trouve 4 tubes de 6 fibres chacun.
Au cœur du réseau, on se retrouve donc avec de nombreux tubes, ce qui a mené, sur un tronçon, à installer un câble de 24 tubes. Si vous avez bien compté, cela correspond donc à 144 fibres.
Pour installer un câble dans les infrastructures existantes, c’est relativement simple (on simplifie un peu, les puristes du GCBLO nous excuseront) :
On déclare auprès du propriétaire de ces infrastructures (ici,Orange), qu’on veut relier le point A avec le point B
Il dit « ok, fais toi plaisir »
On prends son petit ballot de ficelle bleue, le plan du réseau de tuyaux (on parle de fourreaux), chambres et poteaux, les outils de levage, de protection, de signalisation, de pompage et notre plus belle garde robe et on passe la ficelle tout le long du trajet pour vérifier que « ça passe »* On se sert de la ficelle pour tirer le vrai câble (parfois avec un intermédiaire quand la ficelle est trop fragile et le câble trop gros)
On fixe le câble comme il faut partout ou il faut et on lui met de petites étiquettes pour l’identifier
On prends tout ça en photo et on renvoi un joli tableau excel (ne riez pas) qui résume tout ce qu’on a fait au propriétaire de l’infrastructure qui calcule combien on va lui devoir chaque mois pour squatter son chez lui
On soude les deux côtés comme on le souhaite
On met de la lumière dans les fibres
Évidemment, tout ça ne se fait pas le même jour et une fois le câble installé on ne s’en sert généralement pas immédiatement. Dans le cas présent, il s’est passé quelques semaines (5) entre le gros de la pose du câble et l’allumage de la lumière.
Et là … C’est le drame ! (à lire de préférence avec un fond musical angoissant)
La lumière qu’on envoyait d’un côté n’arrivait pas de l’autre côté. Sur aucune des 144 fibres du câble. Pas besoin d’être devin, le câble est coupé quelque part. Comme cette section du réseau est globalement assez courte (moins d’un kilomètre) et que nous étions équipés en mode BTP, on est allé voir directement dans les chambres plutôt que d’essayer de déterminer la longueur de câble avant la coupure.
10 minutes plus tard, nous étions à peu près au milieu de la section concernée, dans une chambre plafonnée, et force est de constater que notre câble … n’est pas là. Donc non seulement, il a été coupé, mais en prime, il en manque un morceau.
On fait donc deux équipes : en partant de cette chambre, chaque équipe part dans un sens à la recherche des chambres ou on trouvera notre bout de câble coupé.C’est rapide et facile : tous les câbles ayant des étiquette, on ouvre une chambre, on regarde tous les câbles de gros diamètre, on vérifie les étiquettes et on fini par trouver.
Il manque 450 mètres de notre câble et il a été coupé fort proprement à raz des fourreaux de chaque côté.
On note aussi qu’un autre câble a été posé entre temps, un 288 fibres appartenant au réseau en cours de déploiement par le département, peu ou prou sur le même trajet que le nôtre (en tout cas dans la partie coupée).
Que s’est-il passé ?
Deux familles d’hypothèses : Le vol/vandalisme volontaire ou la bêtise fortuite.
Premier scénario : un crétin a ouvert 6 ou 7 chambres (dont deux plafonnées, en gros, l’équivalent d’un appartement d’étudiant parisien sous le trottoir, qui nécessitent un outillage assez imposant et qu’on ne trouve pas chez bricomarché), décroché notre câble, l’a coupé aux deux bouts, l’a sorti de là en tirant dessus comme un dingue (on parle d’une section de quasiment un demi kilomètre, soit un bon 70 ou 80kg de câble au bas mot) et s’est barré avec. Le tout en pleine rue sur un axe relativement important d’une ville de 10000 habitants.
Ça n’a aucune vraisemblance que ce soit du vandalisme ou du vol, d’une part parce que tant qu’à se faire chier en faisant ça, autant couper du câble cuivre, ça a une valeur marchande bien plus élevée, et l’hypothèse d’un vandalisme ciblant particulièrement SCANI ne tient pas non plus la route puisque nous avions, sur une partie de ce trajet, un autre câble clairement étiqueté qui lui n’a pas bougé et que ça n’avait aucun sens de sortir le morceau coupé.
Comme on connaît bien la théorie du rasoir de Hanlon, on a tendance à ne pas attribuer à la malveillance ce que la bêtise seule suffit à expliquer, et on est donc persuadé que ce câble partiellement disparu a juste été coupé par un gars qui pensait bien faire.
Par exemple, quelqu’un qui s’imaginait que seul le département était entrain d’installer de la fibre dans Joigny à ce moment là et que donc, ce câble 144 fibre qui était là, avec des étiquettes blanches comme celle du département, c’était une bourde d’un de ses collègues puisque sur son plan c’était écrit qu’il fallait installer un 288 fibre, et qu’il a donc tout bêtement coupé notre câble pour s’en servir pour tirer le sien et s’est arrêté quand il s’est rendu compte de la bêtise.
Et donc, vous avez fait quoi ?
Bien évidemment, SCANI est allé déposer une plainte auprès de la Gendarmerie. Grand moment de solitude quand la personne qui nous a reçu a tenté de qualifier l’objet de la plainte .. Elle a finalement décidé que nous venions nous plaindre d’un vol de câble … plainte qui a été classée sans suite, faute de pouvoir « identifier l’auteur du vol », malgré nos explications détaillées …
On sait qu’il y avait de nombreux sous-traitants intervenant sur le réseau dans Joigny à cette époque là … mais un peu de recherche et un tirage d’oreille auraient été bienvenus.
Non pas que ce bout de câble ait une grande valeur financière (tout de même pas loin de 2000 € de matériel à racheter et 2 jours de boulot à plusieurs pour réparer), mais on aurait surtout aimé que les « coupables » soient au moins au courant qu’ils avaient fait une bourde afin d’éviter que ça ne se reproduise ailleurs.
On vous parlera peut être prochainement de l’infâme bordel qu’on trouve dans ces fameuses chambres. C’est parfois pire que celle d’un ado de 16 ans
Fidèles au poste, nous serons à La Villette au PSL du 4 février 2023 pour accueillir les curieux·ses des Fournisseurs d’Accès Internet citoyens, discuter neutralité du net, protection de la vie privée, données personnelles, et bien sûr auto-hébergement en présentant et aidant à l’installation de briques internet. Venez nous rencontrer !
Infos pratiques
Samedi 4 février 2023, de 14 h à 18 h À la Cité des sciences et de l’industrie (au Carrefour numérique² à l’étage −1) 30, Avenue Corentin Cariou — 75 019 Paris Métro Porte de la Villette
Si vous voulez participer au before et/ou à l’after, toutes les infos sont ici : https://premier-samedi.org/
Nous vous convions toutes et tous à un glou le jeudi 2 février, à partir de 18 h 30, au Chambertin : 38 boulevard de Bercy, Paris 12ème, métro Bercy.
Dans le jargon Franciliens.net un « glou » est un moment de convivialité qui s’adresse à toute personne qui le souhaite, adhérent⋅e ou pas, membre actif de l’association ou simplement curieux⋅se des FAI associatifs.
Venez si vous vous intéressez aux fournisseurs d’accès à Internet autogérés, si vous voulez vérifier que les gens qui font ça sont des êtres de chair et d’os ; ou simplement si vous voulez boire, discuter et refaire le monde avec eux.
Si, une fois sur place, vous ne trouvez pas les autres, vous pourrez demander des informations sur Jabber dans le canal discussion@salons.franciliens.net ou bien sur IRC irc://geeknode/franciliens.net
La réunion Franciliens.net de janvier aura lieu le jeudi 26 janvier à 19 h 30, dans les locaux d’Easter Eggs (et également accessible à distance en audioconférence).
Pour rappel, ces réunions sont ouvertes à toute personne, adhérente ou non, qui s’intéresse à la vie de l’association.
La réunion sera également accessible en audioconférence (comme d’habitude, nous utiliserons le serveur mumble de l’April (instructions de connexion ici : https://www.chapril.org/mumble).
En cas de difficultés à nous trouver ou à vous connecter à mumble, n’hésitez pas à faire signe sur le canal XMPP, sur IRC, par courriel au bureau, et nous trouverons une solution pour que vous puissiez participer.
Lettre ouverte proposée par la FSFE et signée par la Fédération FDN. La conception des logiciels est cruciale pour l’éco-conception et la durabilité des produits et des matériels. Les systèmes d’exploitation et services Libres permettent la réutilisation, le remaniement et l’interopérabilité des appareils. Le droit universel de choisir librement ses systèmes d’exploitation, ses logiciels et ses services est crucial pour une société numérique plus durable. À : Legislateurs de l’Union européenne En copie : Citoyens de l’Union européenne La numérisation en cours des infrastructures et des services se présente avec un nombre continuellement croissant d’appareils électroniques qui sont connectés à Internet — que ce soit en environnement privé, public ou d’affaires. Un grand nombre de ces appareils ont besoin que plus d’énergie et de ressources naturelles soient produites que l’énergie qu’ils consomment pendant leur durée de vie complète. Et un trop grand nombre de ces appareils sont gaspillés et non réparables simplement parce que les logiciels cessent de fonctionner ou ne sont plus mis à jour. Une fois que les logiciels préinstallés conduisent les utilisateurs à cesser d’utiliser leur matériel, des modèles de propriété contraignants empêchent les utilisateurs de se permettre d’apprécier une utilisation plus longue de leurs appareils. Les restrictions vont du blocage physique du matériel, à l’obscurité technique par l’utilisation de logiciels propriétaires, et aux restrictions légales via des licences de logiciels et des contrats de licence avec l’utilisateur final. Ceci étant, les fabricants interdisent souvent la réparation, l’accès et la réutilisation de leurs appareils. Même après l’achat, les clients ne sont souvent pas réellement propriétaires de leurs appareils. Ils ne sont pas capables de faire ce qu’ils veulent avec leurs propres appareils. Si vous ne pouvez pas installer les logiciels que vous voulez sur votre propre appareil, vous n’êtes pas réellement son propriétaire. Nous, signataires de cette lettre ouverte :
reconnaissons que l’accès libre aux matériels et aux logiciels détermine pendant combien de temps ou à quelle fréquence un appareil peut être utilisé ou réutilisé ;
déclarons qu’une longévité et une réusabilité augmentées de nos appareils sont nécessaires pour une société numérique plus durable.
C’est pourquoi nous demandons aux législateurs d’Europe de saisir l’opportunité historique en offrant une utilisation plus durable des produits et appareils électroniques avec un droit d’installer et d’exécuter tout logiciel sur tout appareil. À cette fin, nous demandons : Que les utilisateurs aient le droit de choisir librement les systèmes d’exploitation et les logiciels tournant sur leurs appareils Nos tablettes, téléphones et autres appareils connectés sont des ordinateurs à objectifs généraux. Remplacer les logiciels et les systèmes d’exploitation sur ces appareils nous permet d’étendre la durée de vie initiale d’un appareil et de profiter pleinement de nos matériels. Pour avoir la possibilité de réutiliser et remanier nos ressources de façon créative te durable, nous avons besoin du droit universel d’installer et développer tout système d’exploitation et logiciel que nous voulons sur n’importe lequel de nos appareils. Tout obstacle juridique, technique ou autre à la réutilisation de ces appareils pour tout objectif doit être interdit. Que les utilisateurs aient le droit de choisir librement les fournisseurs de services auxquels connecter leurs appareils Les utilisateurs doivent avoir le libre choix des fournisseurs offrant des services relatifs aux logiciels, ce qui signifie pouvoir utiliser l’appareil d’un fabricant avec les services d’un autre. Aujourd’hui, de nombreux appareils clients connectés sont jetés simplement parce que leurs services en ligne sont arrêtés. Le choix libre des services permet à ces appareils clients d’être réutilisés en se connectant à un autre service. Les systèmes d’exploitation et les logiciels embarqués déterminent les interactions possibles entre capteurs, modules et systèmes génériques avec leurs services en ligne connectés. Pour que les utilisateurs exercent le choix libre des services, ils doivent pouvoir utiliser l’appareil d’un fabricant avec tout service en ligne, qui peut être fourni par tout autre tiers ou par eux-mêmes. Les services connectés ainsi que les logiciels sur les appareils connectés et les applications doivent offrir l’interopérabilité et les pleines fonctionnalités de l’objectif initial de chaque appareil avec l’utilisation de Standards Ouverts. Que les appareils soient interopérables et compatibles avec les standards ouverts Les conceptions et les architectures des logiciels déterminent l’accessibilité et la compatibilité des matériels via des standards, des pilotes, des outils et des interfaces. Les logiciels et protocoles propriétaires entravent la concurrence entre les fabricants, minent la réparabilité des appareils et créent une incompatibilité artificielle des différents appareils dans la même infrastructure. L’interopérabilité des appareils individuels cependant est cruciale pour la création d’infrastructures informatiques suffisantes, durables et à longue durée de vie. Pour permettre l’interopérabilité, les fabricants doivent assurer que toute donnée nécessaire pour exécuter la première fonction d’un appareil est compatible avec et puisse être importée/exportée dans des standards ouverts. Que le code source des pilotes, des outils et des interfaces soit publié sous licence libre Les plus petits composants des appareils requièrent souvent des pilotes, des outils et des interfaces spécifiques pour fonctionner. Les utilisateurs ont besoin de l’accès complet et de la réutilisation libre du code source de ces appareils, ces outils et ces interfaces pour analyser et intégrer un appareil dans un ensemble d’appareils interconnectés de différents fabricants. La réutilisabilité du code source est également la clé pour exercer le droit complet de réparer pour toute tierce partie dans les boutiques professionnelles de réparation ainsi que dans les ateliers de réparation pour les utilisateurs finaux. Une licence libre est toute licence qui donne à tout le monde les quatre libertés d’utiliser, étudier, partager et améliorer les logiciels, ce qui inclut les licences de Logiciels Libres et les licences de Logiciels à Source Ouverte (Open Source). L’obligation de publier les pilotes, les outils et les interfaces sous une telle licence libre après l’entrée sur le marché sont la clé pour le plein accès à nos appareils et l’exercice du droit universel de réparer.
Lettre ouverte proposée par la FSFE et signée par FDN. La conception des logiciels est cruciale pour l’éco-conception et la durabilité des produits et des matériels. Les systèmes d’exploitation et services Libres permettent la réutilisation, le remaniement et l’interopérabilité des appareils. Le droit universel de choisir librement ses systèmes d’exploitation, ses logiciels et ses services […]
Il était jeune, brillant et avait participé à la construction de l'Internet avec de nombreuses réflexions sur les libertés numériques.
Le 11 janvier 2013, à l'âge de 26 ans, Aaron Swartz s'est suicidé dans son appartement. Son procès fédéral en lien avec des accusations de fraude électronique (recopie et diffusion d'articles scientifiques) devait débuter le mois suivant.
Depuis ce jour, le 11 janvier est la journée Aaron Swartz, journée des libertés sur Internet. Aaron restera un ange protecteur de l'Internet.
Nous mettons en lien différents articles sur le sujet :
La Fédération FDN était présente à Capitole du Libre le week-end des 19 et 20 novembre 2022 : stands côte à côte pour FDN et Tétaneutral.net, avec de belles discussions et distribution de stickers et de flyers (cliquer sur l'image ci-dessous pour télécharger le flyer) ainsi que deux conférences dans le grand amphi :
FTTH sur Fibre 31 avec l’annonce de l’offre fibre de Tetaneutral \o/
Comme chaque mois, nous serons à La Villette au PSL du 3 décembre 2022 pour accueillir les curieux·ses des Fournisseurs d’Accès Internet citoyens, discuter neutralité du net, protection de la vie privée, données personnelles, et bien sûr auto-hébergement en présentant et aidant à l’installation de briques internet. Venez nous rencontrer !
Photographie de Senorelroboto, Wikimedia Commons (CC-BY-SA)
Infos pratiques
Samedi 3 décembre 2022, de 14 h à 18 h À la Cité des sciences et de l’industrie (au Carrefour numérique² à l’étage −1) 30, Avenue Corentin Cariou — 75 019 Paris Métro Porte de la Villette
Si vous voulez participer au before et/ou à l’after, toutes les infos sont ici : https://premier-samedi.org/
FDN et la Fédération FFDN étaient bien représentées à Capitole du Libre le week-end des 19 et 20 novembre 2022 : stands côte à côte pour FDN et Tétaneutral.net, avec de belles discussions et distribution de stickers et de flyers (cliquer sur les flyers ci-dessous pour les télécharger), ainsi que deux conférences dans le grand […]
La réunion sera également accessible en audioconférence (comme d’habitude, nous utiliserons le serveur mumble de l’April (instructions de connexion ici : https://www.chapril.org/mumble).
En cas de difficultés à nous trouver ou à vous connecter à mumble, n’hésitez pas à faire signe sur le canal XMPP, sur IRC, par courriel au bureau, et nous trouverons une solution pour que vous puissiez participer.
Une fois de plus, nous serons à La Villette, ce sera pour le Premier Samedi du Libre du 5 novembre 2022. Venez nous rencontrer!
Nous sommes là pour accueillir les curieuses des Fournisseurs d’Accès Internet citoyens, discuter neutralité du net, protection de la vie privée, données personnelles, et bien sûr auto-hébergement en présentant et aidant à l’installation de briques internet.
Installation de la brique internet chez Franciliens. Photographie de Théodore Faure.
Infos pratiques
Samedi 1er octobre 2022, de 14 h à 18 h Au Carrefour numérique², à la Cité des Sciences et de l’Industrie (étage −1) 30, Avenue Corentin Cariou — 75 019 Paris Métro Porte de la Villette
Si vous voulez participer au before et/ou à l’after, toutes les infos sont ici : https://premier-samedi.org
Ça fait maintenant 10 ans que l'association Rézine existe grâce à vous !
Pour fêter ça, nous vous préparons une semaine de festivités, à base de
conférences, de projections cinés, d'ateliers découvertes et encore bien
d'autres choses...
Après de très longs rebondissements, ça y est, la date d’ouverture du réseau fibre de Joigny est tombée : ce sera juste avant noël, entre le 19 et le 21 décembre 2022. Qu’est-ce qui se cache exactement derrière cette date ?
Un peu d’histoire
Dans l’Yonne, on trouve trois réseaux différents, gérés de manière différentes et par des gens différents. On ne reviendra pas dessus en détail, vous pouvez vous référer aux deux ou trois derniers bilans annuels de SCANI qui expliquent tout, mais Joigny a longtemps été en ballottage entre la phase 2 et la phase 3 (BFCFibre ou Yconik), et a finalement été intégré à la phase 2 en « dernière minute ».
Concernant notre coopérative, la principale différence entre les phases BFCFibre (2) et Yconik (3) est que nous pouvons très facilement, contre une concession notable au niveau de l’indépendance de notre réseau, exploiter Yconik (par le biais des fameuses « offres activées ») mais que l’exploitation de BFCFibre nous est quasi-impossible, en tout cas à l’échelle du département.
Émergence du projet Racine
Pour ne pas se retrouver totalement au dépourvu dans le fief qui abrite le QG de SCANI, et parce que nous voulons tenter de prouver qu’un petit opérateur peut lui aussi exploiter un réseau passif sans offre activée, nous avons lancé le « projet Racine ». Celui-ci n’est pas encore totalement financé (toutes les contributions, même petites, sont les bienvenues) mais déjà réalisé à presque 75%.
Les hasards de la politique nationale font qu’une offre activée verra vraisemblablement le jour sur BFCFibre, comme sur l’ensemble des réseaux gérés par Orange et ses filiales, dans les 2 ou 3 ans qui viennent, mais ça ne remet absolument pas le projet en question.
L’opération a consisté à déployer 26km de câbles fibre, plus ou moins en parallèle de ceux déployés par le département pour le réseau géré par BFCFibre, nous permettant d’aller chercher directement les fibres des abonnés dans les armoires disposés un peu partout dans nos rues sans dépendre du central d’Orange pour la collecte de tout ce trafic.
Nous avons bien entendu profité de l’occasion pour raccorder directement quelques points stratégiques (le début de la ZI de la petite Île, la mairie, le marché, le local de SCANI, le pôle formation, le pôle social, …). Ils sont déjà en service et nous en ajoutons régulièrement.
Que s’est-il passé jusqu’à présent à Joigny ?
Découpage des « zones arrières de PM » de Joigny
À côte du déploiement de Racine effectué par SCANI, le département a déployé deux des trois parties du réseau permettant, à terme, et en théorie, une couverture complète :
La D1 : consistant à relier le central Orange, situé rue du 3e RAC à proximité du quartier de la Madeleine, à chaque armoire de rue (on en compte douze dans Joigny intra-muros et deux en dehors, respectivement à Paroy et au Grand Longueron)
La D2 : consistant à relier chaque armoire aux boites situés au plus proche des logements (soit sur des poteaux, soit dans des chambres sous trottoir, ou encore dans les parties communes des immeubles). Nous n’avons pas encore le compte, mais il y a une boite pour 5 logements, donc quelque chose comme un millier de boites.
Que se passe-t-il fin décembre ?
C’est le début officiel de la commercialisation du réseau.
Attention, ça ne veut pas dire que les 5300 logements du secteur « auront la fibre » et pourront s’abonner au fournisseur d’accès de leur choix.
Ça veut dire qu’à partir de cette date, les opérateurs présents sur le Jovinien (SCANI et fort probablement Orange dans les premiers temps, et les autres opérateurs nationaux par la suite) pourront démarrer des raccordements. Si vous avez été attentifs au paragraphe précédent, vous avez compris qu’il reste une partie du réseau à fabriquer, la « D3 ».
Cette partie est simple dans son principe : il faut tirer un câble avec une seule fibre dedans entre le boîtier le plus proche et l’intérieur du logement. Dans la théorie, facile. Dans la pratique, il faut le faire rentrer, ce fichu câble.
Et avant de pouvoir le rentrer dans une maison, il faut encore que le boîtier dans la rue (la D2) soit terminé et vérifié. Eh oui, si la D1 (la partie entre le central et les armoires) est 100% réalisée et testée, la D2, elle, est toujours en cours.
On trouve par exemple pas mal de choses de ce genre dans Joigny en ce moment même (mieux accrochés depuis la rentrée, il faut le souligner) :
Câble D2 en attente de raccordement
Ce câble, photographié avenue Gambetta en juin, a, depuis (espérons le) été accroché le long de la façade et a permis le raccordement de plusieurs boites, chacune recevant un tube contenant 6 fibres (les autres allant à la boite suivante).
Est-ce que je pourrais m’abonner à Noël ?
Dans la théorie, oui, mais dans la pratique, on ne sait pas dire pour l’instant.
Voici la carte actuelle (1er octobre) de ce qui est réputé pouvoir être disponible lors de l’ouverture :
Il est fort probable que la grosse zone rouge passe en grande partie en vert pour des dates début janvier, mais comme on peut le voir en regardant un peu dans le détail (consultez cette carte dynamique en cliquant ici) que certains endroit sont d’habiles mélanges entre le vert et le rouge.
C’est quoi cette histoire ? Au 2 de la rue on peut s’abonner mais pas au 4 ?
C’est à peu près ça.
Si le poteau prévu pour desservir le 2 présente une faiblesse, il a été mis sur la liste des trucs à changer mais ce genre de chose prend du temps, et hop, 3 à 6 mois de délais. Un fourreau est bouché pour traverser la rue ? C’est encore pire, il faut éventrer la rue et ça ne se fera pas tout de suite.
Cette situation est particulièrement observable aux abords du marché à Migennes ou le réseau est ouvert depuis décembre 2020 :
C’est pas encore gagné gagné pour tout le monde
Ok, moi, j’m’en fiche, j’habite un point vert. Du coup, c’est bon ?
Ouuuuh alors, oui, c’est bon, tu peux téléphoner à un fournisseur d’accès pour t’abonner. Début 2023, il t’enverra une équipe de deux personnes (ou d’un gars tout seul, plus probablement) pour tenter de faire rentrer la fibre chez toi.
C’est là qu’on tombe sur le second gros soucis : si ça ne passe pas, et en fonction de la ténacité de la personne chargée de l’installation, la conclusion peut être « désolé Madame, mais il va falloir faire tel tel et tel travaux chez vous pour qu’on puisse rentrer le câble. Rappelez-nous quand c’est fait ! »
Et c’est le cas : sur votre propriété (ou dans les parties communes des immeubles), si ça ne passe pas, les travaux nécessaires ne sont pas à la charge des opérateurs. Ces échecs représentent 10 à 30% des cas selon les zones, la probabilité n’est donc pas faible.
Évidemment, chez SCANI, on essaiera de faire au mieux et on compte faire marcher à plein la coopération pour assurer le meilleur taux de réussite possible (on a déjà eu le cas deux fois sur 8 installations … On est dans la moyenne … Et on a finir par réussir les deux fois sans engager d’énormes travaux !)
Si vous vous abonnez chez un autre fournisseur d’accès, un conseil : préparez l’installation en amont, par exemple en repérant par ou passe votre câble téléphonique actuel, en dégageant le passage, et si le cœur vous en dit, en vérifiant avec une aiguille que ça passe dans les fourreaux et divers trous. Le jour J, si l’installateur semble faire mine d’abandonner, insistez un peu, voir filez lui un coup de main, parfois, il ne manque pas grand chose pour que ça passe !
Moi, je m’en fiche carrément de la fibre, je garde mon ADSL, il me suffit
Vous serez contraints d’y passer tôt ou tard, mais pas maintenant.
Les édiles nationales parlent actuellement d’une extinction de l’ADSL en 2030, on sait déjà qu’ils seront en retard et que ce sera plus probablement 2035 voir 2040, mais ça n’empêchera pas quelques commerciaux indélicats de vous assurer, dès cette fin d’année, qu’il faut absolument souscrire tout de suite à la fibre. Ne vous laissez pas avoir ! Vous voulez rester en ADSL ? Restez en ADSL !
Quand je serais connecté en fibre, je peux changer de FAI ?
Oui ! Lors de votre premier abonnement, l’opérateur choisi s’arrange pour que quelqu’un vienne chez vous pour installer le câble, mais il n’en est pas propriétaire. Ce câble est noyé dans l’ensemble du réseau qui appartient au département de l’Yonne, l’opérateur que vous choisissez n’en est que locataire (sauf dans la tranche 1 à Sens et dans l’Auxerrois ou l’ensemble du réseau appartient à Orange).
Si demain, vous voulez changer, il vous suffit de relever le numéro qui a été indiqué sur la prise (ça peut être une bonne idée de le noter quelque part, les étiquettes ont tendance à se décoller avec le temps) à votre nouvel opérateur et il se débrouillera avec. Il n’y aura aucun travaux chez vous, le nouvel opérateur choisi aura simplement à aller changer le petit bout de fibre dans l’armoire de rue pour connecter votre logement à son réseau.
Faites attention, il se peut que votre opérateur impose une durée d’engagement minimale. Chez SCANI, nous sommes obligés de nous engager un an avec BFCFibre, mais nous ne voulons pas imposer d’engagement à nos membres. Gardez en tête que ce serait sympa de rester au moins un an quand même
C’est quoi, l’avantage de SCANI ?
Depuis 2012, le gros avantage de notre réseau coopératif était d’amener plus de débit que les opérateurs nationaux. L’arrivée de la fibre règle théoriquement ce point. Les autres avantages de SCANI perdurent et se renforcent avec ce nouveau réseau :
Nous sommes toujours une coopérative non marchande et locale
On bosse toujours localement et on n’a toujours pas de hotline dans des pays exotiques
Le réseau de la coopérative est toujours neutre et ne limite en rien ce que vous pourriez avoir envie de faire avec internet (dans la limite de la coopération, si vous mangez toute la capacité, vous allez vous faire appeler Arthur)
En cas d’échec de raccordement, si vous êtes sensibles à la coopération, on pourra déplacer des montagnes ensemble et trouver une solution
Nous ne proposons toujours pas d’offre « tout en un » qui vous rend otage de votre opérateur, mais on vous accompagne dans les bons choix de fournisseur pour combler vos besoins (téléphone fixe, vidéo, …)
Vous avez une configuration un peu compliquée ou une grande maison ? On vous aide éventuellement à réfléchir à comment couvrir l’ensemble du lieu correctement
Si c’est cassé ou que ça ne marche pas bien, vous savez qui aller voir ou à qui parler pour au moins avoir des nouvelles, savoir de quoi vient le problème et, le cas échéant, vous impliquer pour améliorer les choses.
Rien n’empêche, pour les plus motivés, de préparer les choses en amont, par exemple en fixant la prise et en passant le câble en le laissant en attente à proximité de la boite pour le raccordement effectif début 2023.
Vous ne comptez pas vous abonner chez SCANI ? Pas grave, on espère que ce petit guide vous sera tout de même utile.
Que va devenir le réseau radio de SCANI ?
Il va rester là et continuer à être entretenu et amélioré.
Comme vous l’aurez compris, certains n’auront pas de fibre tout de suite (d’autres n’en auront jamais), mais il y a aussi de multiples possibilités de pannes ou de dégradations qui imposent de conserver un autre moyen de connexion.
Les membres déjà connectés en radio conserveront leur antenne, ceux qui servent de relais pour le reste du réseau permettront d’améliorer le débit, et les nouveaux venus pourront, au gré des possibilités, demander un raccordement au réseau radio en même temps que la fibre.
On n’en a choisi qu’un seul, l’état des armoires et autres locaux techniques au bout de quelques années dans certaines zones :
Local technique à Achères, janvier 2022, photo de Valentin
Vous allez souvent (à chaque nouveau raccordement) voir des gens travailler dans les armoires de rue. Gardez un oeil attentif, et si ça vous semble dégueulasse dedans, n’hésitez pas à prévenir SCANI, on ira constater sur place et remonter l’information pour que le nécessaire soit fait avant que ça devienne infernal. Pensez à nous indiquer l’adresse la plus proche ou le numéro indiqué sur la plaque en haut de l’armoire.
La prochaine réunion mensuelle aura lieu lundi 3 octobre à 19h30. Pardonnez-nous de prévenir au dernier moment…
La réunion aura lieu en ligne, en audioconférence ; comme d’habitude, nous utiliserons le serveur mumble de l’April (instruction de connexion ici : https://www.chapril.org/mumble). En cas de difficultés à vous connecter, n’hésitez pas à faire signe sur le canal XMPP, sur IRC, ou en dernier recours par courriel à bureau@listes.franciliens.net, et nous trouverons une solution pour que vous puissiez participer.
Nous serons à La Villette au PSL du 1er octobre 2022 pour accueillir les curieux·ses des Fournisseurs d’Accès Internet citoyens, discuter neutralité du net, protection de la vie privée, données personnelles, et bien sûr auto-hébergement en présentant et aidant à l’installation de briques internet. Venez nous rencontrer !
Infos pratiques
Samedi 1er octobre 2022, de 14 h à 18 h Au Carrefour numérique², à la Cité des Sciences et de l’Industrie (étage −1) 30, Avenue Corentin Cariou — 75 019 Paris Métro Porte de la Villette
Si vous voulez participer au before et/ou à l’after, toutes les infos sont ici : https://premier-samedi.org/
ILOTH participera à cette fête de soutien avec un programme pour tous les publics.
Cette fête est organisée à la Tendresse pour soutenir le lieu par des collectifs, associations, orgas, syndicats qui s’y réunissent régulièrement et participent à faire vivre cet espace militant : l’UCL, le STJV, l’AESAE, EnvieEnjeux34, la CNT, le PUZLE.
Il y aura de quoi s’amuser, se cultiver, se restaurer, danser, mais pas de quoi s’ennuyer !
OK, ça a l’air cool, c’est où, c’est quand ?
Ça se passera à la Tendresse (80, impasse Flouch, 34070 Montpellier), le samedi 24 septembre à partir de 14H jusqu’au bout de la nuit !
T’as un truc pour en parler si je veux diffuser l’événement ?
Oui ! Iels ont tout bien fait comme il faut :
Des extraits des musicien·ne·s présent·e·s ?
Il y aura les Pirates Accordées avec leur spectacle féministe dont tu peux écouter des extraits ici :
Nous serons présents ce week-end à la Fête de l’Humanité, dans l’Espace numérique du Libre « Yann Le Pollotec ».
Ce sera l’occasion de venir nous découvrir, et de discuter fournisseur d’accès internet associatif et éthique, neutralité du net, vie privée, libertés numériques, auto-hébergement et brique internet.
Nous serons dans l’espace numérique du Libre, de retour à la Fête de l’Huma grâce à la ténacité de certain·e·s libristes. La modestie des conditions d’accueil ne fait pas honneur à la mémoire de Yann Le Pollotec, initiateur de l’Espace de la révolution numérique depuis 2014. Nous serons néanmoins enchantés de vous y accueillir aux côtés de nos ami·e·s des Ordis libres, Framasoft, Libre en communs, Ubuntu, Parinux, FDN.
Passez nous voir, pour avancer sur le chemin des libertés numériques, et participer au retour d’un véritable espace numérique du libre.
Informations pratiques
Fête de l’Humanité Le Plessis-Pâté / Brétigny-sur-Orge 9-10-11 septembre 2022
FDN tiendra un stand à la fête de l’Huma qui aura lieu les 9, 10 et 11 septembre 2022 : ce sera l’occasion de parler de nos actions ainsi que de la Fédération FDN, n’hésitez pas à passer discuter avec nous si vous vous trouvez dans le coin !
Il se positionne comme une alternative très attendue à Instagram, et permettra donc de partager des photos, de courtes vidéos, ainsi que des stories, et ce de manière plus éthique et respectueuse des utilisateur·ice·s !
Ce service se distingue de Instagram par sa philosophie, notamment sur les points suivants :
Pas de publicité par la plateforme !
Pas d’algorithme obscur qui vous profile et analyse vos habitudes !
Il n’est pas possible de promouvoir des contenus pour les faire passer avant les autres, ou d’acheter des emplacements prioritaires.
Nous hébergeons le service, donc vos données personnelles sont stockées à Montpellier dans le respect des règlementations en vigueur (RGPD, et de bon sens )
Le service est mis à disposition gratuitement et bénévolement dans la capacité de nos moyens et ne sera jamais commercialisé.
Comme notre service BIM!Social, il est fédéré : c’est à dire que notre modeste instance BIM!Pellicule est interconnectée avec des dizaines d’autres ! En y créant un compte vous pouvez consulter, vous abonner et interagir avec n’importe quel autre compte du réseau mondial !
Au delà de ces avantages, avec un simple clic sur le bouton “Fil local” depuis votre compte, il vous sera possible d’accéder à un fil d’actualité regroupant tous les comptes propres à BIM!Pellicule !
De plus, les règles d’utilisation du service BIM!Pellicule seront simplement régies par la même Charte de Bienveillance que nos autres services.
N’hésitez pas à aller la lire pour voir si vous êtes d’accord avec ces termes de convivialité. Nous nous sommes donnés du mal pour que les règles du jeu soient simples, sécurisantes, inclusives et faciles à lire et à comprendre
Par exemple, la nudité ne sera pas interdite sur la plateforme. Les contenus particulièrement explicites devront être postés avec l’option pour flouter l’aperçu (“CW”), tout simplement !
Notre but est de mettre à disposition une plateforme locale et plus ouverte, visant particulièrement les utilisateur·ice·s locaux·ales, initiatives et associations voulant partager leurs activités en images ou même des commerces locaux en circuit court (en respectant notre politique anti-spam décrite dans la Charte de Bienveillance !)
Nous vous encourageons à créer un compte et essayer cette nouvelle façon de partager !
N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez sur le forum, et à suivre le compte d’ILOTH pour voir nos activités et les vivre en images
( Psst ! les personnes ayant déjà un compte Mastodon sur notre service BIM!Social peuvent suivre et interagir avec les utilisateur·ice·s de BIM!Pellicule, et l’inverse sera bientôt possible !)
Nous serons à La Villette le 3 Septembre 2022 pour accueillir les curieux·ses des Fournisseurs d’Accès Internet citoyens, discuter neutralité du net, protection de la vie privée, données personnelles, et bien sûr auto-hébergement en présentant et aidant à l’installation de briques internet. Venez nous rencontrer !
Infos pratiques
Samedi 3 septembre 2022, de 14 h à 18 h Au Carrefour numérique², à la Cité des Sciences et de l’Industrie (étage −1) 30, Avenue Corentin Cariou — 75 019 Paris Métro Porte de la Villette
Si vous voulez participer au before et/ou à l’after, toutes les infos sont ici : https://premier-samedi.org/
Nous serons à La Villette le 6 août pour accueillir les curieux·ses des Fournisseurs d’Accès Internet citoyens, discuter neutralité du net, protection de la vie privée, données personnelles, et bien sûr auto-hébergement en présentant et aidant à l’installation de briques internet. Venez nous rencontrer !
Infos pratiques
Samedi 6 août 2022, de 14 h à 18 h Au Carrefour numérique², à la Cité des Sciences et de l’Industrie (étage −1) 30, Avenue Corentin Cariou — 75 019 Paris Métro Porte de la Villette
Une nouvelle date à marquer pour un Glou de Franciliens.net : c’est le 21 juillet, l’occasion toute faite d’une chaleureuse rencontre !
Dans le jargon Franciliens.net un « glou » est un moment de convivialité qui s’adresse à toute personne qui le souhaite, adhérent⋅e ou pas, membre actif de l’association ou simplement curieux⋅se des FAI associatifs.
N’hésitez pas à venir si vous vous intéressez aux fournisseurs d’accès à Internet autogérés, si vous voulez vérifier que les gens qui font ça sont des êtres de chair et d’os ; ou simplement si vous voulez boire, discuter et refaire le monde avec elles et eux.
Si, une fois sur place, vous ne trouvez pas les autres, vous pourrez demander des informations sur Jabber dans le salon discussion@salons.franciliens.net ou bien sur IRC irc://geeknode/franciliens.net
Depuis quelques temps nous fournissons de la fibre et le but de cet article est d'expliquer comment c'est construit logiquement de notre côté.
Notre association créée en 2009 a eu le temps de fabriquer une petite infrastructure avec plusieurs points de présence géographiques.
Le schéma ci-dessous tente de représenter comment fonctionne notre réseau qui se répartit entre notre hébergement au datacenter de Bordeaux Cogent, notre centre d'hébergement associatif, notre lien chez Tetaneutral à Toulouse et notre hébergement en datacenter Parisien avec Gitoyen qui nous permet de fournir de la fibre.
Le datacenter de Bordeaux chez Cogent
C'est de là que nous sommes partis grâce à l'aide d'un hébergeur Syntis (ex ModelFX) qui nous a fourni au début d'Aquilenet, un espace pour mettre nos serveurs quasiment gratuitement. Ceci nous a permis de nous développer jusqu'à avoir notre transit (sortie sur Internet via l'opérateur Cogent) et un ASN (numéro d'opérateur Internet qui nous permet d'avoir nos adresses IP).
C'est de là que partent nos VPN et que sont physiquement nos courriels (mails), notre peertube et autres services proposés par l'association Aquilenet.
Nous y hébergeons aussi des adhérents qui louent des machines virtuelles et des serveurs.
C'est un formidable terrain d'expérimentation pour tous les adhérents qui sont intéressés par les aspects d'administration système Linux/Debian et la partie réseau.
De ce point nous avons aussi un lien (une fibre), un tuyau, avec un opérateur nommé Fullsave qui part à Toulouse chez nos camarades de Tetaneutral hébergés dans ce datacenter Fullsave.
Le datacenter de Toulouse chez Fullsave
Via le lien qui va de Bordeaux à Toulouse nous sommes reliés à un point d'échange Internet nommé FranceIX qui est relié lui-même à sa partie Parisienne, FranceIX Paris. Cette structure nous a fait des offres très avantageuses pour de petites structures comme la nôtre, qui nous permettent de discuter avec tous les membres présents à Paris.
Ce point d'échange permet à Aquilenet de discuter avec tous les camarades reliés sur point d'échange.
Le datacenter de Paris chez Telehouse et Gitoyen
Sur ce point de présence nous avons décidé d'être hébergés par l'association Gitoyen: d'une part parce que nous sommes proches d'eux et que nous souhaitions les soutenir, d'autre part parce qu'ils étaient présents à Paris là où l'on pouvait se faire livrer de la collecte fibre.
Nous avons donc un serveur chez eux qui nous permet de récupérer les connexions fibres de nos abonnés (alias porte de collecte fibre) de deux opérateurs : Axione et Kosc. La connexion Internet de nos adhérents arrive sur cette machine qui sert de routeur en leur fournissant une de nos adresses IP pour sortir sur Internet. La porte de collecte de l'opérateur Axione arrive directement sur notre serveur, en ce qui concerne la porte Kosc nous passons par FDN chez qui est livrée la porte de collecte.
Le centre d'hébergement associatif de la Mezzanine à Bordeaux
Enfin notre dernier point de présence est la mezzanine dans notre local associatif du même nom.
Dans ce lieu nous avons aménagé un espace qui permet d'accueillir les machines de nos membres qui souhaitent faire tourner des services.
Cet hébergement passe par un abonnement Kosc qui nous permet de sortir par le datacenter Parisien.
Si vous souhaitez en savoir plus ou nous aider à construire des communs sur les Internet vous êtes bienvenus pour venir nous rejoindre chez Aquilenet.
"Comment ça marche Google ?", "Pourquoi on dit logiciel libre ?", "Il vaut mieux que
j'utilise Tor ou un VPN ? Et puis d'ailleurs c'est quoi un VPN ?", "Par où ça passe
internet pour arriver chez moi ?", "À quoi ça sert les cookies ?", "C'est quoi linux ?",
"Internet, c'est politique ?", "Est-ce que gmail peut lire mes mails ?", et tant
d'autres....
Viens poser tes questions et écouter les réponses à celles des autres
le Vendredi 8 juillet de 18h à 20h à la Base (17 rue du Dauphiné 38000 Grenoble).
Gresille (www.gresille.org) et Rézine (www.rezine.org) proposent un temps d'échange sur le sujet.
On part de vos questions. On essaie d'y répondre.
Se veut accessible à tout-e-s.
C'est gratuit, et il y aura des petites choses à manger (du pain, des tartinades, du fromage).
Depuis le passage en coopérative, chez SCANI, on a presque toujours voté deux fois les mêmes choses. C’est un problème à la fois pour les membres qui prennent la peine de voter mais aussi pour les bénévoles qui gèrent la plateforme de vote et doivent faire deux fois le travail.
Ce problème a pour origine une idée plutôt bonne au départ : si la majeure partie des concernés ne s’expriment pas, c’est que la question n’est pas un sujet. L’ennui, c’est que jusqu’à présent, l’immense majorité des questions posées a une origine légale : approbation des comptes, élections des conseils, …
Il est donc question de trouver une méthode permettant à la fois d’éviter ces doubles votes sans pour autant créer un risque de prise d’otage de l’assemblée générale par quelques personnes.
Le meilleur compromis, et aussi celui qui entraîne le moins de modification dans les statuts, consiste à appliquer les pondérations des collèges de vote au calcul du quorum.
Ainsi, la proposition consiste à remplacer l’article suivant :
par :
Par ailleurs, la fin de l’article 10 mentionnait que les votes de l’assemblée générale ordinaire n’étaient pas soumis au quorum, le début de l’article 9 imposant une participation de la moitié des coopérateurs. Cette obligation ayant disparu dans la proposition de modification, la fin de l’article 10 est reformulé afin de faire apparaître le quorum de 50% pondéré par les collèges de vote :
Vous pouvez retrouver l’intégralité des statuts incluant la proposition de modification en cliquant ici.
"Comment ça marche Google ?", "Pourquoi on dit logiciel libre ?", "Il vaut mieux que
j'utilise Tor ou un VPN ? Et puis d'ailleurs c'est quoi un VPN ?", "Par où ça passe
internet pour arriver chez moi ?", "À quoi ça sert les cookies ?", "C'est quoi linux ?",
"Internet, c'est politique ?", "Est-ce que gmail peut lire mes mails ?", et tant
d'autres....
Viens poser tes questions et écouter les réponses à celles des autres
le jeudi 16 juin de 19h à 21h au Collectif Voisin (9 et 11 Place Charpin 38100 Grenoble).
Gresille (www.gresille.org) et Rézine (www.rezine.org) proposent un temps d'échange sur le sujet.
On part de vos questions. On essaie d'y répondre.
Se veut accessible à tout-e-s.
C'est gratuit, et il y aura des petites choses à manger (du pain, des tartinades, du fromage).
Si tu viens, mets un "x" dans ce tableau https://lite.framacalc.org/wjmllf85kx-9uhx, ça
nous permet d'avoir une idée du nombre de personnes qui vont venir :) Si tu as des besoins
spécifiques, n'hésite pas à nous prévenir en amont à contact@gresille.org, ou à nous le
dire en arrivant.
Comme pour les réunions bistro précédentes, cette réunion sera ouverte à toustes, membres ou non membres de FDN, et aura lieu de 19h30 à 20h30 (voire plus si discussions passionnantes et non épuisement des participant·es !) sur BigBlueButton, un logiciel de visioconférence libre dont FDN héberge sa propre instance. L’adresse de la salle : https://bbb.fdn.fr/b/khr-tce-z5z-l8w […]
Lundi 16 mai, c’est le retour des glous !!! Dans le jargon Franciliens.net un « glou » est un moment de convivialité qui s’adresse à toute personne qui le souhaite, adhérent⋅e ou pas, membre actif de l’association ou simplement curieux⋅se des FAI associatifs.
Cela faisait tellement longtemps que nous n’en avions pas organisé, merci à Julien de cette bonne initiative !
N’hésitez pas à venir si vous vous intéressez aux fournisseurs d’accès à Internet autogérés, si vous voulez vérifier que les gens qui font ça sont des êtres de chair et d’os ; ou simplement si vous voulez boire, discuter et refaire le monde avec eux.
INFORMATIONS PRATIQUES
Lundi 16 mai À partir de 18 h 30 Finalement : au Naguerre 12, rue Roger — Paris 14e
(attention, le rendez-vous était initialement donné à l’Atelier 58, rue Daguerre, puis au Lock Groove 15, rue Roger ; notez le nouveau lieu du glou)
Si, une fois sur place, vous ne trouvez pas les autres, vous pourrez demander des informations sur Jabber dans le salon discussion@salons.franciliens.net ou bien sur IRC irc://geeknode/franciliens.net
Nous serons à La Villette le 7 mai pour accueillir les curieux·ses des Fournisseurs d’Accès Internet associatifs, discuter neutralité du net, protection de la vie privée, données personnelles, et bien sûr auto-hébergement en présentant et aidant à l’installation de briques internet !
Installation de la brique internet chez Franciliens. Photographie de Théodore Faure.
Infos pratiques
Samedi 7 mai 2022, de 14 h à 18 h Au Carrefour numérique², à la Cité des Sciences et de l’Industrie (étage −1) 30, Avenue Corentin Cariou — 75 019 Paris Métro Porte de la Villette
Si vous voulez participer au before et/ou à l’after, ou pour en savoir plus sur le Premier samedi du libre, toutes les infos sont ici : https://premier-samedi.org
Une machine virtuelle vous permettra d'héberger vos propres services, son espace est à définir selon les besoins.
Nous proposons de base :
vCPU : 1
RAM : 1 Go
Espace disque : 10 Go
L'utilisateur est responsable de sa machine virtuelle. Cela signifie que l'association n'effectuera pas d'administration système dessus.
Toutefois, en temps que membre de l'association, vous pouvez vous adresser aux autres bénévoles pour vos soucis et questions.
Comme pour les réunions bistro précédentes, cette réunion sera ouverte à toustes, membres ou non membres de FDN, et aura lieu de 19h30 à 20h30 (voire plus si discussions passionnantes et non épuisement des participant·es !) sur BigBlueButton, un logiciel de visioconférence libre dont FDN héberge sa propre instance. L’adresse de la salle : https://bbb.fdn.fr/b/khr-tce-z5z-l8w […]
Après quelques années d'essais et un usage réellement en prod depuis quelques mois, nous sommes prêts à ouvrir notre forum à l'extérieur \o/
Ceci s'inscrit dans notre volonté de transparence vis-à-vis des personnes qui nous suivent, mais aussi pour faciliter les échanges entre les personnes membres et non-membres de l'association .
Ce forum remplace nos vieilles mailing lists, qui étaient jusqu'à présent essentiellement un outil de communication interne. Maintenant, avec le forum, le même outil est utilisé pour les discussions des membres entre eux, mais dorénavant ces discussions peuvent s'étendre au delà de l'association.
Ainsi donc, si vous voulez savoir ce qu'on se dit, quels sont les prochains évènements, qui y participe ou si vous avez des questions à poser, venez y créer un compte !
Quel est l'outil utilisé derrière ?
Rien de très hors du commun, nous utilisons Discourse qui est de plus en plus utilisé. C'est un logiciel libre, qui a bientôt 10 ans. Il a été créé par l'un des fondateurs de Stack Overflow qui s'est entouré d'une équipe bien dynamique pour s'occuper de la maintenance et l'évolution de l'outil.
Parti du principe que les forums doivent être des lieux de discussion "civilisée" − dans le sens que l'application doit encourager des comportement virtueux pour l'ensemble de la communauté − c'est aussi un outil très flexible. Tout ou presque est possible avec Discourse dépassant largement les fonctionnalité de forum, on peut s'en servir comme outil de gestion documentaire ou même de ticketing.
Pour l'instant à FAImaison, c'est un forum, mais on teste aussi la partie gestion documentaire et on l'a intégré avec notre channel IRC :)
Pour les personnes extérieures à l'association, nous restons dans la simplicité, trois catégories sont disponibles pour tout le monde, mais une seule pour y ajouter du contenu :
Communauté
Section de discussion principale, s'y cotoient toutes les personnes ayant un compte qu'iels soient membres ou non. On y trouvera aussi les annonces pour les évènements à venir. C'est la seule catégorie où tout le monde peut rajouter du contenu.
Annonce
Destiné aux annonces de Faimaison, on y traite notamment des mises à jour que nous avons effectuées, la création de nouveaux services, etc.
Guide utilisateur·ices
Pour aider à la prise en main de discourse et ce qu'on peut faire avec. Attention, certaines fonctionnalités mentionnées sont réservées aux membres.
Bien sûr, il reste des sections dédiées aux adhérent·es. Par ailleurs vous noterez que certains comptes ont un petit badge associé à leur avatar, c'est pour signifier qu'ils sont membres de l'association.
Le jour où vous deviendrez adhérent toutes ces nouvelles sections vous serons accessibles sans changement de compte ; et le badge vous sera également octroyé par la même occasion :p
Suite à la décision de dissolution de l’association, notre service DNS récursif ouvert va être fermé au 2 juin 2022. À terme, les adresses IP associées seront réallouées à d’autres organisations. Nous vous invitons à prendre vos dispositions afin de ne plus utiliser ce service dès à présent. Vous pouvez consulter la liste des résolveurs publiques recensés sur le site de DNS privacy.
Le 26 mars 2022, lors de l’AG FDN, nous avons décidé de l’ouverture de l’offre publique FTTH FDN via la collecte Kosc-Ielo. Tout n’est pas encore parfait au niveau des commandes de lignes et nous tenons à préserver nos bénévoles au support : nous allons donc procéder doucement. Tous les mois, en réunion de bureau, […]
L'assemblée générale est le moment de l'année le plus propice à nous rassembler et échanger sur l'année écoulée et les engagements futurs.
Cet évènement sera l’occasion de discuter collectivement de la participation des adhérents à l’association et comment ils et elles envisagent la suite de l’aventure Faimaison.
Celle-ci se tiendra le 19 mars à 13h30 à l’adresse suivante :
Étant donné la situation sanitaire, un accès à distance a été prévu sur BBB. Vous pourrez vous connecter à l’adresse suivante pour participer :
https://bbb.faimaison.net/b/assemblee-generale
Les participants sur BBB donneront leur consigne de vote à un adhérent sur place. Merci de signaler le Bureau ta présence à l’AG en avance afin de faciliter les vérifications des cotisations le jour venu.
Publication des Bilans et compte-rendu suite à l'assemblée générale
Pour sa quatrième édition, le Camp FFDN s'est déroulé à la Caserne Bascule, une ancienne caserne à Joigny en Bourgogne, transformée en tiers-lieu où se mêlent moments de vie, de travail, de rencontres et d'expérimentation. Une vingtaine de bénévoles de la Fédération ont eu le plaisir de s'y retrouver du vendredi 18 février au lundi 21, l'occasion de voir les copaines mais aussi discuter et jardiner les différents chantiers en cours au sein de la Fédération.
Vendredi, dès 10h, les premières personnes étaient déjà sur place, d'autres ont préféré se perdre sur les petites routes de campagne, visiter leur village natal ou attendre la tempête avec des vents à 120km/h, mais au final tout les chemins mènent à la CasBa ! Lors de l'apéro, Seb, l'un des géographes (nom des habitués du lieu), nous accueille en nous expliquant l'origine de la CasBa et le fonctionnement d'auto-gestion du lieu, et point fondamental, il nous deale des basculettes, monnaie locale du lieu pour utiliser la tireuse à bière et à limonade.
Côté culinaire, nous avons pu profiter de l'expertise d'un cuisinier venu pour un autre groupe présent également sur le lieu. Benjamin avait de son côté ramené 1 kilo de nougat maison très réussi.
Dans l'ensemble cette rencontre a été fructueuse, la plupart des sujets à l'ordre du jour du camp ont au moins été partiellement traités et vous pourrez trouver un petit compte rendu des décisions et réalisations ci-dessous.
À l'année prochaine (ou peut-être même avant !) pour le FFDN Camp #5 !
PS: on me dit dans l'oreillette que l'on recherche un FAI et/ou une équipe pour organiser l'AG FFDN entre mai et septembre 2022.
Changelog
Transmission
Les bénévoles du groupe transmission ont finalisé 2 flyers; l'un à destination du grand public, l'autre à destination des membres des FAI de la Fédération.
Une discussion sur la thématique de la montée en compétences techniques des bénévoles au sein des FAI a fait émerger la difficulté pour un FAI dans son coin de mener des ateliers réguliers de transmission des savoirs. Pour faciliter cette démarche, tout FAI qui tient des ateliers de montée en compétence technique est encouragé à l'ouvrir aux membres des FAI Fédérés en faisant connaître les créneaux.
Vous êtes également invité·e à vérifier que le flux RSS du site et/ou blog de votre FAI est présent sur https://planet.ffdn.org/
Du wifi
Le week end a été l'occasion pour Illyse et Fouilla Network de mettre en place une VM pour gérer les antennes du réseau d'antennes radio de Saint-Étienne. S'en est suivie une démo des possibilités de cet outil (propriétaire) mais bien pratique.
Un échange technique a eu lieu sur la façon de faire du wifi pour des événements wifi de 10 000 personnes.
Réseau
Un point sur les portes de collecte fibre optique a été tenu. S'est posée la question de savoir s'il y avait des zones fibrées où aucun FAI de la Fédération n'est encore en mesure de proposer une offre.
Un atelier de soudure fibre a été organisé dans les locaux de SCANI, ainsi qu'une visite des lieux.
Outils internes (COIN, DB FFDN)
Comme dans tout FFDN Camp, ce fut l'occasion de coder sur COIN, le logiciel de gestion des FAI associatifs. Dans le détail, la mega PR visant à inclure les fonctionnalités du COIN d'ARN a été fusionnée et mise en production. Un ou deux ateliers COIN seront proposés pour aider les FAI dans leur migration / adoption du canard.
Une première mouture de COIN portée sur python3 et Django 1.11 semble également fonctionnelle. De plus amples tests doivent être faits, mais c'est de toute beauté !
Concernant DB FFDN, une réunion a listé les améliorations souhaitables à apporter et un dockerfile a été produit pour déployer un environnement de développement.
L'outil CAvote n'a pas été abordé faute de temps, il reste donc à trouver une solution avant la prochaine AG.
Brique Internet
Une conférence audio a eu lieu pour faire le point sur la Brique Internet, le passage à YunoHost 11 ainsi que l'amélioration du support de l'IPv6. #jppv6
Quelques modifications du projet de modification statutaire ont été apportées suite à une réunion de présentation. Vous pouvez retrouver les modifications en rouge sur le wiki.
Un espace matrix #federation-fdn:sans-nuage.fr a été mis en place sur le serveur matrix d'ARN afin de regrouper les salons IRC/matrix des FAI membres ainsi que des groupes de travail.
La préparation de l'AG a été brièvement abordée, on cherche des volontaires.
Autres discussions / réalisations
Une discussion juridique sur le sujet de la rétention des logs a abordé la notion de publication et le fait qu'il y a en général obligation de conservation et non obligation de collecte. La discussion ayant eu lieu à table il n'y a pas eu de notes.
ARN a réparé son logiciel arn-messager pour relier des salons matrix à des groupes Whatsapp, et bientôt des groupes Signal.